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Marché: 'le docteur BCE se tient prêt' (Groupama AM).

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(CercleFinance.com) - Groupama AM a livré à la presse ses perspectives pour l'année qui commence. Ainsi, pour 2013, le groupe estime que 'la convalescence caractérisera toujours la situation de l'économie mondiale mais que les risques de rechute

(CercleFinance.com) - Groupama AM a livré à la presse ses perspectives pour l'année qui commence. Ainsi, pour 2013, le groupe estime que 'la convalescence caractérisera toujours la situation de l'économie mondiale mais que les risques de rechute sont devenus beaucoup plus faibles'.

Pour 2013, il anticipe une croissance mondiale de 3% et une croissance américaine de 1,8%.

Concernant les Etats-Unis, un rebond plus marqué de la croissance sous l'effet d'une meilleure tenue de la consommation (effets de richesse et baisse du taux d'épargne) et, surtout, de l'investissement des entreprises dont les bilans sont à la fois robustes et 'liquides', pourrait constituer une bonne surprise.

Groupama AM souligne que l'économie américaine est en train d'accélérer sa convalescence. La question qui va de plus en plus se poser pour les investisseurs est celle de 'sa désintoxication à la morphine' d'un régime monétaire non conventionnel et l'impact afférent sur le niveau des taux longs.

La société ne pense pas qu'en 2013, cette transition puisse se traduire par un choc obligataire d'ampleur significative, voyant une lente remontée du dix ans américain à 2,50% en fin d'année. 'Il convient d'être encore plus qu'à l'accoutumée, attentif au discours de la FED et aux anticipations des investisseurs', préviennent les gérants.

L'économie européenne aura quant à elle commencé à 'cicatriser' en fin d'année. 'La très bonne nouvelle de l'année écoulée est que le 'docteur BCE' se tient prêt à placer le malade en réanimation d'urgence et qu'il en a maintenant les outils', souligne Groupama AM.

D'autre part, les grands émergents échapperont à un atterrissage brutal mais ils ont trop de problèmes structurels pour que nous puissions compter sur eux pour résoudre les nôtres grâce à la poursuite exponentielle de leur contribution à la croissance mondiale.

Selon le groupe, les risques financiers ont fortement diminué mais pas disparu.

Dans ce contexte, Groupama AM considère que les investisseurs peuvent reprendre du risque sur le crédit et les actions en veillant à bien distinguer l'horizon d'investissement car la manière de construire leur 'portefeuille optimal' n'est pas la même.

Soit il s'agit tactiquement de profiter d'un rallye de court terme qui profite surtout aux valeurs les plus décotées (financières par exemple), soit il s'agit d'une réexposition de plus long terme, auquel cas la sélectivité s'impose pour tirer profit de thèmes d'investissement durables (entreprises européennes particulièrement exposées à la croissance des pays émergents), composantes du crédit pour lesquelles ils sont effectivement rémunérés pour le risque pris (subordonnées lower tier2 ou crédit périphérique) ou, enfin, bénéficient d'une forme de protection patrimoniale (convertibles).

S'agissant du marché du crédit, Groupama AM se montre positif: les investisseurs vont rester structurellement en recherche de rendement mais les spreads ne devraient pas diminuer comme en 2012.

'Il faudra, en étant très sélectifs, aller chercher de la valeur sur des segments un peu plus 'en jachère' comme le crédit périphérique ou le haut rendement', indique enfin la société de gestion.

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