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Marché: le Dow Jones reprend +180Pts à 15.176Pts (+1,21%).

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(CercleFinance.com) - Le Dow Jones (+1,21%, soit +180Pts à 15.176Pts) reprend 350Pts sur ses niveaux testés 'hors séance' jeudi matin, le 'S&P' s'envole de +1,45% à 1.636Pts. L'explication serait qu'une série de 3 baisses consécutives (la p

(CercleFinance.com) - Le Dow Jones (+1,21%, soit +180Pts à 15.176Pts) reprend 350Pts sur ses niveaux testés 'hors séance' jeudi matin, le 'S&P' s'envole de +1,45% à 1.636Pts.

L'explication serait qu'une série de 3 baisses consécutives (la plus longue de l'année 2013) constituait un évènement quasiment inconcevable: une 4ème séance de repli, malgré un mini-krach (-6,35%) à Tokyo était donc à exclure formellement.
Wall Street ne peut pas baisser, les indices US ont l'interdiction formelle d'enfoncer leurs supports (parfaitement identifiés à 15.000 sur le Dow Jones et 3.400 sur le Nasdaq): la remontée des actions, totalement linéaire durant 6 heures et demi, traduit l'activation d'un puissant algorithme agissant comme un treuil auquel rien ne résiste.

Le marché n'a qu'un seul sens depuis le 15 novembre dernier et rien ne saurait se produire sur la planète qui affecte le 'bull market' américain.

La différence de performance entre Wall Street et Tokyo est donc de 8%: c'est probablement le plus gros écart sur une période de 12H jamais observé en 50 ans (krach d'octobre 1987 excepté).

Un intervenant interviewé quelques minutes après la clôture sur CNBC livrait son explication: 'America first'.

Autrement dit, le reste du monde peut s'écrouler, l'argent sera rapatrié vers Wall Street afin de soutenir le marché coûte que coûte.

Un autre analyste invoquait le 'bazooka monétaire' de la FED et la détermination de la banque centrale à en faire usage au moindre signe nervosité des marchés... ce qui était le cas mercredi mais ne l'est plus ce jeudi avec un VIX qui replonge de -11,7% à 16,4 (une des plus fortes baisses de l'année).

Malgré le 'bazooka' d'un calibre encore bien supérieur de la Bank of Japan, Tokyo se retrouvait jeudi matin à 28% de son zénith annuel: Wall Street a seulement reperdu 3% depuis son zénith du 22 mai dernier.

L'argent massivement rapatrié des places financières émergentes (qui plongent depuis 15 jours) va donc chercher refuge sur les actions américaines, considérées comme le seul 'placement sur'.

C'est logique: la FED ne tolère aucun repli du Dow Jones ou du 'S&P'... une consolidation de temps en temps, ça passe, mais aucun risque de 'correction' à l'horizon.

Des opérateurs affirmaient -sans rire- que l'optimisme du marché ce jeudi avait été ravivé par les chiffres US du jour.

Les inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage ont reflué de -12.000 la semaine dernière à 334.000, (le consensus visait une baisse moins marquée autour de 345.000) et les ventes au détail -qui comptent pour 70% du PIB US- ont grimpé de +0,6%, soutenues par les performances des concessionnaires automobiles (il y a de toutes façons un effet saisonnier avant les grand départs en congé d'été).

Ce sont des chiffres qui vont pourtant dans le sens d'une éventuelle réduction de la taille du 'QE-3' avant la fin de l'année: les marchés ne devraient donc pas s'en réjouir sans réserve, ni faire comme si les turbulences asiatiques étaient sans conséquences... mais la FED est là.

Le 'Composite' a grimpé de +1,3% dans le sillage de Sears +4,8%, Micron +3,4%, Expedia +3,2%, Ross Stores +2,9%, Xilinx +2,5%, Intel +2%.

Quelques baisses sur le Nasdaq ? Non en fait, rien à part -0,8% sur Facebook et Microsoft: 90% de titres clôturent dans le vert et 10 grands secteurs d'activité sur 10 ont clôturé à la hausse, certainement portés par la révision à la baisse des perspectives de croissance de la Chine, du Brésil, de l'Inde, après celles de l'Europe et de l'Australie en début de semaine.

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