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Marché: hausse des indices US après l'accord au Congrès.

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(CercleFinance.com) - Comme prévu, le psychodrame politique s'est achevé 'juste à temps' par un accord -bancal- à quelques heures du 'point de non retour' (une pure vue de l'esprit car la 'deadline' aurait été au besoin repoussée d'une semaine

(CercleFinance.com) - Comme prévu, le psychodrame politique s'est achevé 'juste à temps' par un accord -bancal- à quelques heures du 'point de non retour' (une pure vue de l'esprit car la 'deadline' aurait été au besoin repoussée d'une semaine ou 15 jours).

Les indices US n'ont pas bondi sur la nouvelle, ils se tassaient même légèrement après 18H15 et jusque vers 21H45, avant de repartir de l'avant pour finir la séance au plus haut (un grand classique).
Le Dow Jones a pris +1,36% (+206Pts à 15.373), le 'S&P' +1,4% 1.721,5Pts
et le Nasdaq +1,2% (il s'offre au passage un nouveau record depuis 12 ans à 3.840Pts).
Le Russel-2000 a pulvérisé de son côté un record historique avec +1,2% à 1.092,5Pts.
Les marchés ont salué sans excès de ferveur ce qui est présenté comme un 'happy end', puisqu'il n'y aura pas de 'default', pas de Lehman puissance 10.
Le 'VIX' l'indice du stress a connu une détente spectaculaire de -21%... mais ce mercredi coïncidait également avec un changement d'échéance mensuelle: il ne serait pas étonnant que des institutionnels se soient mis massivement vendeurs (sans prendre grand risque vu l'actualité) pour envoyer un 'signal positif' à l'ensemble du marché.
Mais personne n'a jamais cru au scénario catastrophe et la confiance de Wall Street ne s'est jamais vraiment démentie depuis 15 jours: le communiqué publié mercredi à 18H15 donne raison aux optimistes.
L'accord visant à mettre fin au 'shutdown' assure le financement de l'Etat américain jusqu'au 15 janvier tandis que le plafond de la dette serait relevé jusqu'au 7 février.
C'est 100% conforme à la rumeur qui circulait depuis vendredi et le problème, c'est que dans 3 mois, l'Amérique risque de retomber dans les mêmes turpitudes parlementaires qu'en cette mi-octobre.
Il reste maintenant à faire adopter par la Chambre des représentants un 'arrangement' qui n'arrange aucune des formations politiques -mais qui soulage les marchés-.
L'autre évènement du jour est passé un peu au second plan: la FED a publié son Livre beige, lequel constate que la croissance américaine demeure 'modeste à modérée'... mais le texte ne suggère pas de dégradation supplémentaire, ce qui relance potentiellement les spéculations sur une diminution des rachats d'actifs de la Fed lors de la réunion du mois de décembre'.

Peu après la clôture, les investisseurs ont été cueillis à froid par les résultats trimestriels d'IBM dont le chiffre d'affaires a raté le consensus et chuté de -4% (à 23,7Mds$ contre 24,75Mds$ attendus) imputable à la contre-performance des marchés émergents.

Les opérateurs ont zappé le bénéfice ressorti supérieur aux estimations (+ 6% à 4Mds$, soit 3,99$ par action) et le titre perdait -6% en transactions hors séance, ce qui faisait reperdre 50Pts au Dow Jones sur le contrat 'octobre'.
Les marchés avaient en revanché salué quelques heures auparavant la bonne performance de Bank of America (+ 2,25) avec un retour aux bénéfices au 3ème trimestre de l'année.

Le titre d'Apple (+0,5%) a refranchi le seuil symbolique des 500$ alors que le groupe a réduit ses commandes d'i-Phone5C (le plus abordable) auprès de deux fournisseurs taïwanais tandis que la demande serait plus forte pour le '5s' qui procure de meilleures marges.

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