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Marché: obligataires stables après les statistiques.

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(CercleFinance.com) - Les opérateurs attendent depuis 3 semaines une embellie sur les marchés obligataires mais elle ne vient toujours pas. Il y a bien ici ou là quelques rachats techniques qui favorisent une détente des taux mais elle est souven

(CercleFinance.com) - Les opérateurs attendent depuis 3 semaines une embellie sur les marchés obligataires mais elle ne vient toujours pas.

Il y a bien ici ou là quelques rachats techniques qui favorisent une détente des taux mais elle est souvent effacée dès le lendemain car les cours rechutent à la moindre alerte.

En ce mardi, un léger mieux a été observé sur les 'guilts' britanniques avec un '10 ans' qui s'est détendu de -8Pts de base (de 2,34 à 2,26%).

Malheureusement, les taux longs italiens remontent de +2Pts à 4,48% et les 'bonos' espagnols ne progressent qu'à la marge (4,67% contre 4,69%).

Tous les regards étaient braqués sur les T-Bonds US à 48H d'un nouveau discours de Ben Bernanke devant le Congrès: le résultat de cette journée, c'est une stagnation du marché obligataire américain (le '10 ans' reste scotché à 2,54/2,55%).

Les chiffres du jour n'y ont rien changé: prix à la consommation aux Etats-Unis ont augmenté de 0,5% en juin, essentiellement sous l'effet de la hausse du prix de l'essence.

Voilà un score nettement supérieur aux anticipations du marché, qui visait en moyenne une progression 'plus sage' de 0,3%.

'Cette trajectoire ascendante correspond aux anticipations affichées par la plupart des membres du comité de politique monétaire de la Fed pour envisager une réduction des rachats d'actifs', note un économiste de Natixis.

De ce côté de l'Atlantique, l'indice ZEW a reculé de 2,2 points au mois de juillet par rapport à juin pour désormais s'établir à 36,3, alors que les économistes anticipaient au contraire une remontée de l'indice autour des 39 points.

En Inde, la banque centrale continue de mener de front ses efforts en vue d'un meilleur contrôle de la spéculation et d'une réappréciation de la Roupie.

Si le taux directeur a été laissé inchangé à 7,25%, le coût de l'argent au jour le jour (pour financer des activités de marché par exemple) a été remonté de ,25 à 10,25%: de quoi casser les reins de la spéculation.

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