Marchés de taux: PIB français abaissé par FMI, sans effet.

(CercleFinance.com) - L'actualité macroéconomique est restée très pauvre en statistiques ce mercredi et les opérateurs n'ont pas l'intension de s'appesantir sur les ombres conjoncturelles qui planent au-dessus des marchés obligataires.
La France voit ses prévisions de croissance fortement abaissées par le FMI en 2013 (de (+0,7 ) +0,3%) et si cela s'avère exact, ce sont plusieurs dizaines de milliards de recettes fiscales qui vont manquer à l'appel cette année (les OAT ne bougent pas à 2,125%).
Autre souci, plus lointain géographiquement, les banques chypriotes ont un besoin urgent de 16MdsE pour éviter la faillite mais les ministres des Finances l'Eurozone réunis lundi soir à Bruxelles ne sont parvenus à aucun accord à ce sujet... où alors, la solution tarde à être rendue publique.
Pas d'avancée non plus sur l'union bancaire sensée entrer en vigueur début janvier 2014 et qui est la seule susceptible de casser le cercle vicieux d'interdépendance qui lie les banques et les Etats.

Les opérateurs continuent donc de ressasser les signaux positifs de la semaine comme la glissade des taux longs Portugais sous les 6% (pour la première fois depuis décembre 2010, à 5,912% après un plancher de 5,888% la veille), la forte demande d'emprunts à '10 ans' émis par l'Espagne mardi (il y a eu 24MdsE de soumission pour 7MdsE de dette placée -sous forme d'emprunts syndiqués- majoritaire auprès d'investisseurs étrangers).

Aux Etats Unis, le rendement des T-Bonds se détend ce soir à 1,82% bien que les indices boursiers continuent de progresser: Wall Street se met en route pour une 5ème séance de hausse consécutive (et une 9ème sur une série de 10) avec une hausse de +0,4% en fin de matinée qui ne déclenche toujours aucun arbitrage d'envergure au détriment des 'placements refuges'.

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