Mauvaise semaine pour la Bourse de Paris
La révision à la hausse de la croissance américaine dévoilée ce vendredi n’aura pas permis de changer la donne. Le climat reste globalement morose sur les places financières, comme en atteste la performance hebdomadaire du CAC 40 qui perd de 1,49%.
La séance de vendredi a été plutôt calme et positive, comparée aux soubresauts observés plus tôt dans la semaine. La tendance a été soutenue par la croissance plus forte que prévue du PIB américain. Il a progressé de 4,6% en rythme annualisé sur la période avril-juin, contre 4,2% annoncé précédemment. C'est l'une des rares bonnes nouvelles sur le plan économique après une semaine dominée par des statistiques décevantes en zone euro.
L'Europe à la traîne
Confiance au point mort des ménages français, ralentissement de la croissance dans le secteur manufacturier et les services, contraction de l'activité en France, tous les indicateurs montrent à quel point la reprise est difficile. Face à cette réalité, certaines entreprises comme Michelin optent pour la prudence: le groupe de pneumatiques a choisi de renoncer à ses objectifs de vente annuels compte -tenu de la situation en Europe.
L'euro sous 1,27
De quoi rendre les investisseurs pessimistes. Mardi, l’indice CAC 40 a connu sa plus forte baisse depuis le mois de mars avec un repli de 1,87 %. Autre événement marquant sur le marché des devises: pour la première fois depuis 2 ans, l’euro a lourdement reculé sous 1,27 dollar jeudi.
La semaine prochaine, les marchés resteront attentifs à l'évolution de la situation au Proche-Orient où les forces américaines frappent l'Etat islamique. Lafarge a vu son site de production de ciment tomber aux mains des terroristes en Syrie il y a quelques jours.