Merkel: personne ne songe à édulcorer le pacte de stabilité et de croissance

BRUXELLES (Dow Jones)--La chancelière allemande, Angela Merkel, a rejeté dans la nuit de jeudi à vendredi les spéculations selon lesquelles les dirigeants de l'Union européenne (UE) chercheraient à édulcorer les critères de déficit et de dette imposés dans le cadre de l'Union économique et monétaire.

Le président français, François Hollande, avait auparavant expliqué à la presse que les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE avaient évoqué la possibilité de faciliter la tâche des pays qui investissent dans la croissance.

Il s'agirait de permettre aux pays qui s'efforcent de respecter le pacte de stabilité et de croissance de ne pas inclure leurs dépenses d'investissement dans le calcul de leur déficit.

Le pacte de stabilité et de croissance, qui exige des Etats membres qu'ils limitent leur déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB) et leur dette publique à 60% du PIB, a été complété par des accords imposant aux pays d'équilibrer leurs finances publiques à moyen terme.

François Hollande a précisé que les investissements ne seraient pas pris en compte dans le seul cas des pays qui respectent la limite de 3% du PIB pour le déficit public. Cette exception ne nécessiterait aucun changement des traités de l'Union européenne, a-t-il assuré.

Concernant la proposition française, Angela Merkel a indiqué que tous les dirigeants avaient pleinement accepté les termes du pacte de stabilité.

"Personne ne songe, en aucune manière, à assouplir le pacte de stabilité et de croissance", a-t-elle affirmé.

La chancelière s'exprimait lors d'une conférence de presse, à l'issue de la première journée du sommet européen à Bruxelles.

-William Boston et Gabriele Parussini, Dow Jones Newswires

(Version française Emilie Palvadeau)

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December 14, 2012 03:57 ET (08:57 GMT)

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