BFM Patrimoine
Placements

Moscovici: les prévisions économiques pourraient être ajustées après celles de la Commission

BFM Patrimoine
PARIS (Dow Jones)--Le gouvernement français pourrait revoir ses prévisions économiques et ajuster ses objectifs en matière de réduction du déficit public une fois que la Commission européenne aura publié ses propres projections le vendredi 22

PARIS (Dow Jones)--Le gouvernement français pourrait revoir ses prévisions économiques et ajuster ses objectifs en matière de réduction du déficit public une fois que la Commission européenne aura publié ses propres projections le vendredi 22 février, a déclaré lundi Pierre Moscovici, le ministre de l'Economie.

La France prévoit actuellement une croissance de 0,8% de son produit intérieur brut (PIB) en 2013 et a pour objectif officiel de ramener son déficit public à 3% du PIB cette année. Ces perspectives sont considérées comme irréalistes, notamment par la Commission européenne et le Fonds monétaire international (FMI), qui s'attendent respectivement à une croissance de 0,4% et de 0,3% dans l'Hexagone cette année.

S'exprimant devant des journalistes de l'Association de la presse anglo-américaine à Paris, Pierre Moscovici a déclaré ne pas croire que la crédibilité de la France serait menacée si elle manquait, ou différait, l'objectif de réduction du déficit public à 3%. Le ministre a assuré que des efforts structurels substantiels avaient été réalisés et que ceux-ci pourraient satisfaire les exigences des autorités européennes.

Interrogé sur d'éventuelles coupes budgétaires pour atteindre l'objectif de déficit, Pierre Moscovici a indiqué que le gouvernement n'ajouterait pas de l'austérité au risque de récession.

Concernant les projets du gouvernement à propos de la taxe à 75% sur les plus hauts revenus, le ministre a indiqué que le gouvernement voulait toujours instaurer une "taxe exceptionnelle" sur les hauts revenus, compte tenu des "circonstances exceptionnelles".

Le gouvernement attend l'avis du Conseil d'Etat sur ce nouveau projet de taxe. Cette mesure ne serait pas mise en oeuvre si la plus haute juridiction administrative française l'estimait contraire aux principes constitutionnels, a précisé le ministre.

-Geraldine Amiel, Dow Jones Newswires; geraldine.amiel@dowjones.com

(Version française Marc Daniel)

(END) Dow Jones Newswires

February 18, 2013 07:25 ET (12:25 GMT)

© 2013 Dow Jones & Company, Inc.

Dow Jones Newswires -IDSS2-