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Paris: 6ème stagnation hebdo, W-Street chute après records.

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(CercleFinance.com) - Wall Street bascule brusquement dans le rouge à 10 minutes de la clôture après avoir pulvérisé une kyrielle de records au cours des 2 premières heures de la séance: mieux même, la totalité des indices -y compris le 'Dow

(CercleFinance.com) - Wall Street bascule brusquement dans le rouge à 10 minutes de la clôture après avoir pulvérisé une kyrielle de records au cours des 2 premières heures de la séance: mieux même, la totalité des indices -y compris le 'Dow Transport' (à 7.274), le MID-400, le Russel 2000 (à 1.147)- ont inscrit de nouveaux records absolus.
Au final, le Dow Jones ne parvient pas à en terminer stable (-0,08% à 16.085, le 'S&P' perd 0,09% à 1.805Pts, le Nasdaq gagne 0,4% à 4.060.

Le CAC40 (-0,17%) finit au plus bas du jour (vers 4.295) après avoir perdu 10Pts au cours des tous derniers échanges, tout comme mercredi et tout aussi inexplicablement.

Car dans le même temps, Wall Street ne lâchait rien et le DAX30 (+0,2%) pulvérisait de nouveaux records historiques (à plus de 9.400Pts, soit +262% de hausse en 4 ans et 8 mois).
Cela fait d'ailleurs 8 semaines que Wall Street ou le DAX30 n'ont plus consolidé).
La stagnation du CAC40 durant plus de 8 heures (au sein d'une fourchette 4.302/4.310) est un scénario est sans précédent.

C'est au-delà du concept de 'camisole algorithmique': nous assistons au bout de 33 séances de stagnation à l'anéantissement des dernières traces de psychologie humaine en matière fixation de la valeur d'une action ou d'un indice.

Sur la semaine, le score s'établit à +0,4% (après -0,32% la semaine passé): outre le profond ennui qui transpire du marché depuis un mois et demi, les volumes s'évaporent littéralement -malgré la proximité des sommets annuels- comme si 90% des opérateurs avaient éteint leurs terminaux de passations d'ordres et laissé les 'robots' faire le travail, façon pilote automatique.

La hausse initiale des marchés américains 'tient le choc' à 1 heure de la clôture (demi-séance à New-York) et une nouvelle pluie de records absolus couronne une 8ème semaine de hausse (+0,35% sur le Dow Jones, le 'S&P' et le Russel-200), le Nasdaq s'envole de +0,6% sans aucune raison identifiable, si ce n'est que l'exubérance irrationnelle semble de retour comme aux plus belles heures de la bulle internet (comme en témoigne les +1.000% de hausse du Bitcoin au cours de ce mois de novembre).

Sur le front des marchés obligataires, c'est le calme plat (2,75% de rendement sur les T-Bonds US) et l'Euro reste ferme au-dessus des 1,36$.

Ce matin, 'S&P' a annoncé avoir relevé sa perspective sur la note de crédit souveraine de l'Espagne de 'négative' à 'stable', une décision qui peut sembler encourageante sur la situation de la zone euro mais sans aucun impact sur le '10 ans' espagnol.

'Nous allons entrer dans le mois de décembre, un mois riche en indicateurs macroéconomiques qui vont directement influencer les perspectives de la politique monétaire menée aux Etats-Unis et au sein de la zone euro', souligne Vincent Ganne, analyste DailyFX pour FXCM.

Sur le front des valeurs, Technip et Vallourec grimpent de +2,85% et Crédit Agricole prend 3,2% (en tête de l'indice CAC 40), alors qu'UBS a confirmé ce matin son conseil d'achat sur le titre mais a aussi relevé l'objectif de cours de 10,5 à 10,8 euros.

Accor se trouve aussi dans le haut du tableau sur le CAC 40, gagnant 2,8%, profitant d'un rebond technique après sa lourde chute du milieu de semaine consécutive à l'annonce d'une réorganisation du groupe. Technip reprend +2,9%.
Solocal accuse l'une des plus fortes baisses du SBF 120, lâchant 3,3%, alors que les analystes de Gilbert Dupont estiment qu'une augmentation de capital serait 'imminente'.

Laurent Perrier perd 1,4%, alors que le résultat net part du groupe progresse de 18,2% au premier semestre 2013/2014, à 8,2 millions d`euros, soit 9,1% du chiffre d'affaires. Néanmoins, le groupe s`attend à des conditions de marché toujours difficiles en Europe.

NB: peu de pertes supérieures à 1% au sein du CAC40, avec LVMH (-1,4%) et Kering (-1,1%).

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