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Paris: à 1% des 4.000 gràce au prodige du mardi à W-Street.

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(CercleFinance.com) - La bourse de Paris a inscrit sa meilleure clôture de l'année 2013, c'est également la meilleure depuis le 6 juillet 2011. Le CAC40 qui affichait un repli de 0,5% en fin de matçinée enregistre au finl une hausse symétrique

(CercleFinance.com) - La bourse de Paris a inscrit sa meilleure clôture de l'année 2013, c'est également la meilleure depuis le 6 juillet 2011.

Le CAC40 qui affichait un repli de 0,5% en fin de matçinée enregistre au finl une hausse symétrique (à 3.966Pts).
Même scénario partout ailleurs en Europe, les indices ont été littéralement tractés en fin de journée par la hausse de Wall Street (+0,9% à la mi-séance et nouveau recordxc absolu pour le 'S&P' à 1.650Pts).

Alors que les indices US étaient anticipés stables ou en léger repli jusqu'au coup de cloche qui marque l'ouverture à 15H30, les algorithmes haussiers se sont mis en marche sans que personne ne sache à quoi les relier (aucune actualité identifiable ne justifie ce rallye, même pas une 'rumeur'... reste éventuellement une 'fuite' concernant de futures statistiques à paraître d'ici vendredi).

Le seul constat imparable reste que le Dow Jones (+0,6%) enregistre sa 17ème et peut-être 18ème hausse consécutive pour un mardi: que les chiffres économiques soient bons ou mauvais (ou qu'aucune 'stat' ne soit publiée), les indices US grimpent systématiquement sans la moindre corrélation avec l'économie réelle ou une évolution tangible des perspectives de profits futurs.

L'une des explications pourrait provenir d'un 'arrosage' plus copieux des marchés par la FED le mardi (POMO)... ou alors d'une véritable règle de fonctionnement imposée aux 'sherpas' de Wall Street (reste à identifier d'où proviendrait le 'mot d'ordre' et à comprendre pourquoi).

La seule certitude, c'est que 17 mardi de hausse sur 19 (pour le 'S&P'), cela ne doit rien au hasard et tout à l'injection de liquidités par la FED.

Plus globalement, tout se déroule comme si la spirale haussière s'auto-alimentait, les niveaux de surachat actuels sont tout simplement historiques... à l'image des records battus en cascade ce mardi par TOUS les indices US, sauf par le Nasdaq (pour les raisons que chacun connait).

En Europe, les mauvaises nouvelles conjoncturelles en deviennent rapidement de bonnes dans un contexte d'interventionnisme des banques centrales: après une chute de 12,2 points au mois précédent, l'indice ZEW du sentiment économique nettement plus modeste que prévu puisque le consensus anticipait plutôt 38.

'Ces chiffres montrent que les investisseurs ne se montrent guère impressionnés par les récents signes d'amélioration de l'économie allemande, ni par la récente baisse des taux de la BCE pour ce qui concerne les perspectives de croissance', commente Natixis.

L'Euro-Stoxx50 (+0,66%) flirte avec les 2.800Pts, un palier qui devrait être retracé dès demain alors qe le CAC40 et le DAX30 pulvérisent leurs records annuels en 'hors séance'.

Aux Etats-Unis, les prix à l'importation ont diminué de 0,5% d'un mois sur l'autre en avril 2013, d'après le Département du Travail, en ligne avec les attentes du marché.
En mars, les prix à l'import avaient reculé de 0,2%, les prix à l'export ont reculé de -0,7% en avril après -0,5% en mai.
Aucune réaction du côté du marché des changes avec un Dollar stable à 1,2975/E, le pétrole reste inchangé à 95$.

Du coté des valeurs, Renault restait très ramassé (par des investisseurs japonais ?) et s'envole de +4,15% à 56E (double du cours depuis novembre dernier).

EADS s'adjugeait 3% à 42,42 euros et signe la seconde plus forte progression du CAC (après Renault) après la publication de résultats de premier trimestre en hausse et la confirmation de ses objectifs annuels.

LVMH (+2%) et L'Oréal (+1,4% à 136 euros) progressaient aussi, dans le sillage de recommandations favorables, de la part respectivement de Morgan Stanley et de Bryan Garnier.

GDF Suez reculait de 1% alors que la holding d'Albert Frère GBL a annoncé avoir mené à bien le placement de 2,7% du capital du groupe énergétique, soit 65 millions d'actions.

Mais c'est Solvay (-2%) qui faisait figure de lanterne rouge sur le CAC40, au lendemain de la publication par le chimiste belge de résultats et revenus trimestriels en retrait, pénalisés par le ralentissement économique en Europe.

Hors CAC40, Lagardère reste à peu près stable à 27,7 euros, après la publication d'un chiffre d'affaires en hausse de 3% à 1.627 millions d'euros pour le premier trimestre, en ligne avec l'attente de Gilbert Dupont (1.629 millions, +3,2%).

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