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Paris: dégagements techniques avant long week-end à WStreet

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(CercleFinance.com) - Wall Street tente de limiter ses pertes à la mi-séance, à la veille d'un pont de 3 jours (c'est Labor Day lundi, comme chaque 1er lundi de septembre) mais la lourdeur persiste: le Dow et 'S&P' reculent -0,35%, le Nasdaq r

(CercleFinance.com) - Wall Street tente de limiter ses pertes à la mi-séance, à la veille d'un pont de 3 jours (c'est Labor Day lundi, comme chaque 1er lundi de septembre) mais la lourdeur persiste: le Dow et 'S&P' reculent -0,35%, le Nasdaq rechute de -0,8% (les indices US effacent leurs gains de la veille).

Malgré l'éloignement relatif du risque d'opérations militaires à l'encontre de Damas dès ce week-end (après le vote du Parlement britannique rejetant le recours à des frappes contre certains objectifs stratégiques), Paris n'a pas réussi à préserver l'équilibre sur l'ensemble du mois d'août.

Un tel scénario semblait encore très possible la veille (avec le test des 3.990Pts en fin de séance) mais le CAC40 a passé la journée dans le rouge sans jamais amorcer de rebond et s'est même enfoncé de 0,25% supplémentaires au moment du 'fixing' pour en terminer 'au plus bas du jour', ce qui n'est jamais bon signe à la veille du week-end.

Le CAC40 perd au final -1,33% (dans un volume assez modeste de 2,85M%dsE): il enfonce le palier des 3.940Pts (à 3.933Pts) de telle sorte que la perte hebdomadaire atteint -3,3%, soit la plus mauvaise performance depuis mi-juin.
Le recul mensuel s'établit à -1,33%: tout c'est donc joué ce vendredi et ce scénario est partagé par l'ensemble des places européennes qui lâchent -1,35% en moyenne et -3,7% sur la semaine.

Les chiffres US du jour ont déçu les attentes du marché, les revenus des ménages américains ont augmenté de seulement de 0,1% en juillet selon les chiffres du Département du Commerce et les dépenses de consommation n'ont progressé que de +0,1% alors que les économistes attendaient en moyenne une augmentation de 0,2% des dépenses et de 0,3% respectivement.

Le PMI de Chicago ressort en revanche en hausse de 0,7% à 53 (contre 52,3) mais cette hausse conforme aux attentes ne suscite aucune réaction positive.

Ce vendredi restera marqué par la réappréciation du Dollar (+0,35%) vers 1,3190E, ce qui marque peut être le début d'une vague de rapatriement des capitaux vers le coeur du moteur économique mondial que sont les Etats Unis, après une vaste phase de 'carry-trade' tous azimuts (vente à découvert du Dollar pour acheter des monnaies émergentes supposées offrir un meilleur potentiel) initiée durant l'été 2012 alors que la FED avait promis la mise en oeuvre du 'QE-3'.

Sur le front des valeurs, L'Oréal (+3,15%) s'est fait souffler in extremis la première place du classement par Gemalto (+4%).
L'Oréal a annoncé un résultat opérationnel semestriel en hausse de 8%, notamment grâce à une amélioration de ses performances dans les cosmétiques. Dans la presse, le groupe est supposé disposer des moyens financiers pour racheter la participation de Nestlé (29,5%) en 2014... mais le PDG, JP.Agon estime que ce n'est pas une priorité et que l'argent pourrait être mieux employé par ailleurs (d'où par exemple le récent rachat du chinois Magic Holdings).

Saint-Gobain -en 3ème position- se contente d'un modeste gain de +0,5%, dans le sillage d'un relèvement de recommandation de Crédit Suisse.

Hermès progresse de 2,1%, avec l'amélioration de sa marge opérationnelle à 33,1% au premier semestre, contre 32,1% un an plus tôt.

Inversement, Essilor (-2,5%) et ST-Micro (-3,2%) poursuivaient leur repli de la veille, Bouygues lâchait -2,85%, CGG-Veritas plongeait de -5,5% à 18E sur une recommandation négative de BoA/Merrill-Lynch.

Lagardère perd 2,55% à 23,03E, alors que le résultat net part du groupe du premier semestre s'élève à 1.483 millions d'euros, incluant notamment la plus-value de cession de la participation dans EADS.
Le compartiment automobile était délaissé, Peugeot recule de -4,5% et Renault de -2,4.
Ipsen lâchait 2,45% à moins de 28 euros, malgré la confirmation de ses perspectives de croissance à long-terme.

Rubis reculait de 2%, avec un résultat net part du groupe de 55,5 millions d'euros pour le premier semestre 2013, en augmentation de 10%, et la cession de la filiale GPL en Allemagne.

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