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Paris: finit sans direction, l'effet Publicis s'est dissipé

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(CercleFinance.com) - A Wall Street, les pertes subies entre 16H et 17H30 (jamais plus de 0,55% en moyenne) ont été rapidement contenues et les indices sont quasiment stables depuis 17H15 avec un 'Dow' à -0,38% puis un 'S&P' et un Nasdaq qui l

(CercleFinance.com) - A Wall Street, les pertes subies entre 16H et 17H30 (jamais plus de 0,55% en moyenne) ont été rapidement contenues et les indices sont quasiment stables depuis 17H15 avec un 'Dow' à -0,38% puis un 'S&P' et un Nasdaq qui lâchent -0,45% (à + ou - 0,05% près).

Paris a clôturé très exactement à l'équilibre, à 3.968,9Pts grâce à un petit coup de pouce de dernière minute (à 17H29, le repli était de -0,1%).
Les places européennes finissent globalement dans le rouge (pour -0,01% en moyenne... c'est de l'épaisseur du trait !).
Si Francfort et Londres terminent dans le vert de +0,1 à +0,2%, Milan finit en net repli (-0,8%) ainsi que Bruxelles (-0,6%).

Les opérateurs se montrent circonspects à 24H du début du FOMC de la FED: Ben Bernanke rendra son verdict monétaire mercredi (la bourse grimpe dans 80% des cas après qu'il est parlé) à l'issue de sa dernière réunion du FOMC de l'été (et la patron de la FED ne participe pas au sommet de Jackson Hole).

'La Fed devrait maintenir ses taux bas pour une période prolongée', estime pour Emman Xuereb, trader chez RTFX.

Vincent Ganne, analyste DailyFX pour FXCM, insiste 'sur le caractère décisif pour la fin de l'été de la semaine que nous allons vivre', prévenant que 'le mois de juillet est un mois haussier mais rien n'est acquis pour la fin de l'été à l'image du nouveau décrochage des actions japonaises la semaine passée'.

Ainsi, au cours des jours prochains, seront dévoilés quatre facteurs monétaires et macroéconomiques déterminants, à savoir la décision de politique monétaire de la Réserve Fédérale des Etats-Unis, la décision de politique monétaire de la Banque Centrale Européenne, le Produit Intérieur Brut des Etats-Unis et les données du marché du travail américain.

'En fin de semaine, nous serons fixés pour la tendance des marchés pour la fin de l'été', prédit Vincent Ganne.

En attendant, le marché va prendre connaissance à 16h00, aux Etats-Unis, des promesses de ventes de logements pour juin, attendues en baisse de 1,2%.

Publicis a fini quasi inchangé après une envolée de +6% à la reprise des cotations à 15H30.
Le groupe a officialisé pendant le week-end une 'fusion entre égaux' avec Omnicom qui va donner naissance au leader mondial de la communication avec une capitalisation boursière de l'ordre de 35 milliards de dollars.

Si la complémentarité planétaire et 'l'audace' de l'opération ont semblé séduire sur le coup, les opérateurs ont rapidement réalisé que des budgets importants seraient perdus (Coca-Cola et Pepsi-Cola ne peuvent avoir la même agence, de même que les rivaux Microsoft et Google).

Havas - souvent présenté comme une cible potentielle de rachat au sein du secteur très fragmenté de la publicité - s'envolait de plus de 4,6%.

Danone prend 3,15% à 59,27 euros, après avoir dépassé les attentes au deuxième trimestre avec une croissance organique de 6% due notamment à une progression des volumes de 4,1%, la plus forte des huit derniers trimestres.

Essilor bondit de 6,18%, suite à l'annonce du rachat de l'américain Transitions Optical, fournisseur de verres photochromiques pour les producteurs de l'industrie optique.

Au sein du SBF-120, Medica s'adjuge 4,2% à 15 euros, avec la signature d'un accord portant sur l'acquisition de Senior Living Group, un groupe belge spécialisé dans la prise en charge de la dépendance.
Le méga-contrat pour la construction du métro de Ryad ne soutient même pas Alstom (qui récupère 1 tiers du budget)

A l'inverse, Eramet perdait 8,4% à 65,50 euros, après avoir indiqué que son résultat opérationnel courant du second semestre 2013 devrait être nettement inférieur à celui de la première partie de l'année.

Steria, lanterne rouge du SRD, chutait de 9,7% à 10,63E, avec la divulgation d'objectifs de CA décevants et un résultat en baisse de 68%. Le groupe anticipe pour le second semestre un chiffre d'affaires stable par rapport au second semestre de l'année précédente.

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