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Paris: gain hebdo de +0,8%, W-Street stable sur la semaine.

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(CercleFinance.com) - Wall Street fait mine de revenir à l'équilibre à la mi-séance après avoir reculé 'au pire' de -0,3% vers 19H00. Le Dow Jones est désormais stable à 13.020Pts, le ' S&P' ne lâche que -0,07% et deux seuil techniques e

(CercleFinance.com) - Wall Street fait mine de revenir à l'équilibre à la mi-séance après avoir reculé 'au pire' de -0,3% vers 19H00.

Le Dow Jones est désormais stable à 13.020Pts, le ' S&P' ne lâche que -0,07% et deux seuil techniques et psychologiques (13.000 et 1.400) devraient être préservés pour couronner cette fin de mois novembre en forme de feux d'artifices.

La fête a en revanche été gâté par Alcatel-Lucent en fin de journée à Paris: durant plus de 8 heures et quart (de 9 heures à 17H15) le CAC40 a validé le scénario d'une 9ème hausse sur une série de 10... mais avec des indices US plus hésitants et surtout un titre Alcatel en chute libre à partir de 16H45, l'indice a lâché -0,6% en ligne droite au cours de la dernière heure et perdu -0,33% (à 3.557Pts) au final.

Alors qu'une clôture positive semblait encore possible à 17H29, le CAC40 a perdu 0,25% supplémentaires durant le fixing.

Cette mésaventure s'explique par l'effondrement d'Alcatel-Lucent à la dernière minute dans un volume surréaliste de 170 millions de titres (dont 107 millions -ou 4% du capital- au cours du seul 'fixing', soit l'équivalent de la totalité des échanges cumulés au cours des 4 séances précédentes).

A cause du seul titre Alcatel-Lucent, le CAC40 met donc in extremis un terme à une série historique de séances de hausse et le bilan de la semaine se trouve ramené de +1,5% à +0,8% (après +5,6% la précédente... soit +6,5% en 15 jours).
Le mois de novembre s'achève toutefois sur gain voisin de +3% (+2,83%).

Consolidation également ce vendredi pour l'Euro-Stoxx50 qui affiche -0,25% (et +0,8% sur la semaine écoulée) alors que l'Euro se hisse résolument au-dessus des 1,30$.
Il est bien difficile de mettre en avant des éléments conjoncturels -sauf à ne retenir que les bons et ignorer délibérément les mauvais qui furent tout aussi nombreux- pour justifier une progression aussi régulière et irréversible des indices boursiers depuis le 19 novembre au matin.

La publication à 14H30 d'un recul de -0,2% des dépenses des ménages américains puis celle d'un PMI de Chicago décevant (50,4 au lieu de 51 anticipé) n'ont eu aucun impact sur la tendance.

Il semble donc que les opérateurs cherchent simplement à verrouiller les gains de cette fin de mois de novembre tout à fait exceptionnelle et qui ressemble beaucoup à un 'rallye de fin d'année'... avec 4 semaines d'avance.

Les investisseurs veulent toujours croire à une résolution rapide de la problématique du fiscal cliff aux Etats-Unis et à une sortie de crise 'par le haut' au niveau mondial: cela fait juste 4 ans que de fortes hausses de cours font ressurgir ce genre d'espoir.

Alors que les indicateurs conjoncturels sont loin de promettre des lendemains qui chantent, les opérateurs manifestent un appétit pour le risque quasi univoque: ils affichent en Europe un niveau de confiance jamais observé depuis octobre 2007, comme en témoigne les indicateurs de 'stress' associés à l'Euro-Stoxx et qui sont carrément au plancher depuis 5 ans.

La question du 'fiscal cliff' soumet pourtant les investisseurs à un régime de 'douche écossaise' avec le chef des représentants républicains John Boehner qui change d'avis comme de chemise.
'Après avoir clamé son optimisme il y a quelques jours sur une issue rapide des discussions relatives au 'fiscal cliff', il déclarait hier ne constater, en définitive, aucun progrès depuis le début des négociations il y a deux semaines', souligne NFinance.

Par ailleurs, Saxo Banque indique que Mario Draghi a déclaré sur la radio Europe 1 que la zone Euro n'était pas encore sortie de la crise et que la reprise n'interviendrait pas avant le second semestre de 2013. Il a réaffirmé son intention de tout faire pour préserver la zone euro et espère voir plus de fédéralisme au sein de la zone euro.

Les données économiques du jour en Europe lui donnent raison, le taux de chômage s'est élevé à 11,7% en octobre dans la zone euro, contre 11,6% en septembre, selon les derniers chiffres d'Eurostat.

Le taux d'inflation annuel de la zone euro est estimé à 2,2% en novembre, en baisse par rapport au mois d'octobre, où il était de 2,5%, selon une estimation rapide publiée par Eurostat.

En outre, les dépenses de consommation des ménages français en octobre en biens reculent de 0,2% en volume, après une stabilité en septembre, selon l'Insee, en Allemagne, le recul des ventes de détail est également de -0,2% en octobre.

Sur le front des valeurs, Schneider Electric grimpe de 1,7%, à la faveur d'un relèvement de HSBC. Le courtier a rehaussé son conseil de 'neutre' à la position acheteuse de 'surpondérer', avec un objectif de cours remonté de 55 à 62 euros.
LVMH grimpait de +1,2% sur une recommandation de Goldman Sachs, Michelin et ST-Micro s'adjugeaient +1,9% et EADS s'imposait in-extremis comme leader du CAC40 avec +2,35% (malgré la décrue du Dollar).

Valeo avançait de 2,7% à 36,45 euros, suite à l'annonce de la cession de son activité mécanismes d'accès au groupe japonais U-Shin sur la base d'une valeur d'entreprise de 223 millions d'euros.

Eiffage prenait 1,6% à 30,7 euros, alors que la direction des Autoroutes Paris Rhin-Rhône (APRR) a indiqué ce matin que l'offre publique de retrait de ses titres cotés en Bourse de Paris, qui avait été gelée par une décision de justice temporaire, va reprendre

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