Paris: en lévitation au-dessus des 3950 grâce à Facebook.

(CercleFinance.com) - En dépit du tassement des cours à Wall Street entre 17H et 17H30, le CAC40 n'a rien lâché: il ne s'est effrité que de -0,17% (tandis que l'Euro-Stoxx50 reculait de -0,45%), comme si les acheteurs avaient eu la certitude que Wall Street repartirait plus tard à l'assaut de ses sommets (ce qui est bien le cas pour le Nasdaq, grâce aux +27% de Facebook).

Le CAC40 avait affiché vers midi jusqu'à -1% de repli et testé à deux reprises le seuil des 3.920Pts: cette séance a constitué le reflet inversé de celle de la veille avec des écarts comparables et avec un timing, des volumes et un niveau de clôture pratiquement identiques.

Les évolutions du marché parisien semblent plutôt décorrélées de l'actualité macro-économique mais un comportement paradoxal se systématise: lorsque les nouvelles sont plutôt négatives et que le consensus est baissier, le marché monte, s'il apparaît positif (comme ce jeudi matin), il rebaisse.

Chez nos voisins, la lourdeur reste plus perceptible avec un FTSE en repli de -0,5% et le DAX qui cède 1% (l'Euro-Stoxx50 cède -0,45%).
Une exception cependant avec l'IBEX qui gagne +1,1%, le tourisme dopant l'activité économique cet été (de nombreux emplois temporaires ont réduit le chômage de 1 point au mois de juillet).

A Wall Street, les indices retrouvent tous le chemin de la hausse à mi-séance avec +0,05% sur le Dow Jones, +0,15% sur le 'S&P' et +0,6 sur le Nasdaq qui re-refranchit le cap des 3.600 grâce de la flambée de Facebook (un titre qui ne représente que lui-même et non pas une tendance sur un secteur ou un ensemble de secteurs).

Côté statistiques, peu de réaction de la part des marchés aux inscriptions hebdomadaires aux allocations chômage (+7.000) ou au commandes de biens durables pour juin, en hausse de +4,2% au lieu de +2,5% anticipé.

L'annonce d'une hausse de l'indice Ifo mesurant le climat des affaires en Allemagne constitue une nouvelle information positive après les solides PMI publiés hier, estiment jeudi les économistes de Natixis.
L'indice Ifo ressort à 106,2 contre 105,9 le mois précédent... ce qui n'a nullement soutenu le DAX (qui chutait de -1,2% après cette parution) ni les Bunds (en net repli avec un rendement de 1,67% cet après-midi).

Le PIB du Royaume Uni a augmenté de 0,6% au deuxième trimestre 2013 par rapport au premier, selon l'estimation préliminaire de l'office national de statistiques.

Le taux de chômage a diminué de 0,9 point à 26,3% en Espagne, au deuxième trimestre 2013 par rapport au premier, selon des données de l'Institut national des statistiques (Ine).

A paris, les publications de Technip (+1,85%), Capgemini (+1,9% à 41,65E), Casino (+1,3%), Saint-Gobain (+0,9% )sont bien accueillies.

TF1 bondit de 7,15% à 11,5 euros, après avoir fait état d'une baisse de ses recettes publicitaires moins marquée que prévu et d'une rentabilité en nette amélioration.

A l'inverse, Michelin décroche de 1,4%, bien que le manufacturier ait publié des résultats de 1er semestre en ligne avec les attentes et confirmé ses objectifs annuels.

Solvay rechute de -3,1% et Orange est sanctionné (-3,25% après -5% ce midi) après avoir manifesté, à l'occasion de la publication des résultats semestriels (profits en recul de -38%), son intention de déposer un recours dans le cadre d'un litige fiscal de 2,1 milliards d'euros remontant à l'exercice 2005.

Faurecia chutait de -5,25% à 19,255 euros, avec un résultat net consolidé plus que divisé par trois au premier semestre.

Areva reculait de -1,3% après l'annonce d'un résultat net part du groupe nul au 1er semestre 2013, contre 80 millions d'euros au 1er semestre 2012.

Saft grappillait 0,3% à 18,15 euros, avec un résultat net semestriel en baisse de 44,5% par rapport au premier semestre 2012, à 11,1 millions d'euros.

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