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Paris: ne tient pas au-dessus de 3400, le SP500 menace 1430.

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(CercleFinance.com) - Wall Street s'inscrit légèrement dans le rouge à la mi-séance: le Nasdaq et le Dow Jones s'effritent de -0,15% et le 'S&P' de -0,45%, malgré une confiances des consommateurs à un zénith de 5 ans. La cassure des 1.430

(CercleFinance.com) - Wall Street s'inscrit légèrement dans le rouge à la mi-séance: le Nasdaq et le Dow Jones s'effritent de -0,15% et le 'S&P' de -0,45%, malgré une confiances des consommateurs à un zénith de 5 ans.
La cassure des 1.430 pourrait avoir des conséquences techniques importantes si elle se confirmait en cette veille de week-end.

A Wall Street, les (trop ?) 'bonnes surprises' à répétition ne semblent plus remotiver les acheteurs: ils provquent des sursauts épidermiques mais pas de hausses durables des indices.

Les places européennes et la bourse de Paris étaient repassés dans le vert entre 16H15 et 16H30 mais ils ont subi un accès de faiblesse en toute fin de parcours: une fois n'est pas coutume, les cours ont reculé au moment du 'fixing'... ce qui n'est pas très bon signe à la veille du week-end.
Le CAC40 clôture au 'plus bas du jour', à -0,72%, ce qui porte le repli hebdomadaire à -2% (après +3% la semaine précédente).

Les opérateurs ont pourtant eu l'occasion de retrouver le sourire à 16H avec la publication chiffre de la confiance des ménages américains, en forte hausse de +5Pts au mois d'octobre (au lieu d'un léger repli attendu) et qui atteint des niveaux plus observés depuis septembre 2007 Voilà un paradoxe saisissant puisque le chômage -le vrai- a doublé depuis cette période tandis que la croissance est divisée par 2.

Le CAC40 a connu peu de volatilité ce vendredi mais les échanges ont été animés à la mi-journée par l'envolée de +18% de ST-Micro, sur la propagation d'une rumeur de scission démentie par l'entreprise (le titre ne gagnait plus que 6,5% au final).

Les marchés avaient peu réagi à 14H30 à la publication des prix à la production: ils ont progressé de 1,1% en septembre, sous l'effet des prix de l'énergie, mais affichent une stabilité parfaire hors éléments volatils (alimentation et énergie).

Malgré de bons chiffres US, c'est l'Euro qui regagne du terrain et finit la semaine en hausse de +0,15% à 1,2950$.

Côté valeurs, le secteur bancaire évolue peu après que JPMorgan (-0,8%)ait annoncé un bénéfice net en augmentation d'un tiers à 5,7 milliards de dollars sur son troisième trimestre.

Wells Fargo a dévoilé quant à lui un résultat net de 4,9Mds$ pour le troisième trimestre, en augmentation de 27%: le titre chute paradoxalement de -3,3%.

Le CAC40 s'est replié dans le sillage de Capgemini (-1,2% à 31,7E) alors que la SSII indienne Infosys a publié des résultats trimestriels en-dessous des attentes du marché.
Les parapétrolières reculent de -1,5% (Technip et Vallourec), Carrefour et Legrand perdent -2%, les analystes réagissant très diversement au chiffre d'affaires de 3ème trimestre publié hier.
Fermant la marche, Renault rechute de -2,55% et EADS de -3%.
Inversement, Alcatel bondit de +6,8% sur des rachats de 'short' après le plancher historique inscrit la veille vers 0,71E.

Edenred accuse une nette baisse sur le SBF 120, reculant de 1,6% à 22,2 euros, alors que Bryan Garnier a dégradé sa recommandation sur la valeur, passant d'achat' à 'neutre'.

Enfin, Cegid progresse de 1,3% à 14,3 euros, à la suite de la publication d'un chiffre d'affaires de bonne facture pour son troisième trimestre et d'un relèvement d'opinion chez Gilbert Dupont.

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