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Paris: nouveau record annuel pour le CAC40.

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(CercleFinance.com) - Le CAC40 a battu un nouveau record annuel à 4.069Pts à 16H05, ce qui améliore de 10 points d'indice (0,25%) le précédent record du mercredi 22 mai. Paris accroit donc ses gains, de +2,6% à +2,8% en 48H, sans aucune statist

(CercleFinance.com) - Le CAC40 a battu un nouveau record annuel à 4.069Pts à 16H05, ce qui améliore de 10 points d'indice (0,25%) le précédent record du mercredi 22 mai.

Paris accroit donc ses gains, de +2,6% à +2,8% en 48H, sans aucune statistique pour l'expliquer... car le CAC40 affichait déjà +2,6% avant la publication d'une hausse vertigineuse de la confiance des ménages américains, revue en 3 semaines de 68 à 76,2 (un record historique).

Ce chiffre hors norme (qualifié d'inespéré avec un consensus à 72) aurait-il 'fuité' ou les opérateurs ont-ils misé à quitte ou double sur une 'bonne surprise' dès le premier quart d'heure de cotations ?

En Europe, c'est le constat inverse avec la chute de -4 point de l'indice du moral des ménages français.
Aux Etats Unis, les prix de l'immobilier ont grimpé de +1,4% en mars dans les 20 principales métropoles mais ce chiffre paru à 14H30 n'a suscité aucune réaction car les 'futures' US étaient déjà en hausse de +0,9%.

A la reprise des cotations à Wall Street, 98% (!) des valeurs du 'S&P' s'inscrivaient en hausse à 15H30: le S&P500 s'est empressé de rééditer son record absolu des 1.669Pts du 21 mai avant de s'envoler vers 1.673, le Dow Jones s'envole de +200Pts à 15.512 (+1,4%, plus forte hausse depuis le 2 janvier) et le Nasdaq s'envole de +1,6% à plus 3.513Pts.

C'est bien d'avantage l'absence de 'mauvaises nouvelles' et le 'momentum' (mot valise pour décrire une hausse auto-réplicative) qui expliquent l'optimisme débridé des marchés US.
Mais la véritable raison, c'est que nous assistons au 20 mardi de hausse consécutive des marchés US un mardi.

C'est le mardi que l'essentiel de l'argent de la FED est injecté dans le circuit financier, donc il n'y a besoin d'aucune explication fondamentale, ni micro, ni macro économique: Wall Street reçoit son 'shoot' de cash et il n'existe qu'un seul sens, la hausse.
Les actions se payent plus cher, même quand n'y a pas d'éléments positifs, même si les taux montent (2,05% sur le '10 ans') car 'il y a des flux'.

Il y a aussi des discours incantatoires du type: les entreprises du 'S&P' ne sont pas chères (19 fois les bénéfices contre 23 fois au plus haut) et il y a de 'l'upside' (autre mot valise qui ne veut rien dire, sinon que les opérateurs espèrent voir les indices 10% plus haut d'ici fin 2013).

A Paris, tout s'envole dans le sillage du secteur financier, pas une baisse au sein du CAC40, sauf Vallourec (-0,3%) avec des gains de +3,5% sur AXA, BNP-Paribas, +4,8% sur Société Générale. Des gains égaux ou supérieurs à 4% sont également observés sur Renault, Peugeot, Vinci (record annuel), Air-France/KLM (+4,5%)... et +6,5% sur Alcatel-Lucent.

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