Paris: prolonge son redressement de la veille.

(CercleFinance.com) - Les places européennes poursuivent le redressement amorcé la veille avec des hausses assez homogènes de +0,3%.

Le CAC40 (+0,45%) vient de déborder 3.698Pts (son point culminant de l'heure du déjeuner) pour s'inscrire à un nouveau plus haut de 3.704Pts : l'indice parisien se cantonne dans d'étroites limites avec 95% des échanges s'inscrivant entre 3.675 et 3.695Pts et 5% au-delà (depuis une poignée de minutes).

Le CAC40 n'a pas réagi à 14h30 lors de la parution des ventes de détail aux Etats-Unis, lesquelles ont progressé de +0,1% au mois de janvier (+0,2% hors auto), soit un rythme de +4,4% en rythme annuel qui doit se comparer à une inflation 'officielle' de +2,2% alors que d'autres modes de calcul donnent un score plus proche de 5%.

Les prix à l'import ont progressé de +0,6% aux Etats-Unis le mois dernier, essentiellement du fait de la hausse du prix du pétrole (le baril flirtait avec les 98 dollars ce mercredi à l'ouverture à New York).

Wall Street vient de rouvrir en hausse de +0,2% avec d'entrée de jeu un nouveau record annuel pour le S&P500 à 1.523Pts et un Nasdaq qui re-teste une fois de plus la résistance des 3.197Pts (du 21 septembre 2012).

Lors de son discours sur l'état de l'Union, hier soir, le président Obama a appelé, sans surprise, à un accord budgétaire rapide entre Républicains et Démocrates. Il a également évoqué une plus étroite collaboration commerciale (zone de libre-échange) entre l'Europe et les Etats-Unis.

Sur le front des valeurs à Paris, Lafarge signe depuis ce matin la plus forte hausse de l'indice CAC40, s'adjugeant 4% à 46 euros, dopé par une recommandation favorable des analystes de Goldman Sachs.

Société Générale décroche de 3,6% à 31,4 euros, après avoir enregistré une perte nette de 476 millions d'euros au quatrième trimestre, en dessous des attentes du consensus des analystes qui tablaient sur une perte de l'ordre de 200 millions.

Total grappille 0,5% à 38,5 euros, malgré un résultat net ajusté en hausse de 13% à 3,1 milliards d'euros au quatrième trimestre, supérieur aux prévisions du marché.

Hors CAC, Peugeot prend 6,5% à 6,35 euros, après avoir dévoilé une perte nette part du groupe de plus de cinq milliards d'euros pour l'exercice 2012, reflétant la dégradation du marché européen et des dépréciations comptables.

Belvédère dérape de 1,3% à 34,2 euros, avec l'annonce d'un chiffre d'affaires annuel de 894,7 millions d'euros, en baisse de 1,7%, pénalisé par les procédures de redressement judiciaire.

Bic chute de 9,4% à 88,1 euros, après avoir terminé 2012 sur un résultat net part du groupe en hausse de 10,6% à 263,1 millions d'euros (5,56 euros par action). Cependant, la marge s'est tassée sur l'année et notamment au quatrième trimestre, où un ralentissement a été constaté.

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