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Paris: veut croire aux habillages de bilan malgré stats US.

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(CercleFinance.com) - Après 3 heures et demi de somnolence, Wall Street, les indices US se réveillent à l'entame de l'après-midi et les indices US gagnent n moyenne plus de 0,95% avec un Dow Jones qui se hisse vers 14.900 et un 'S&P' qui ref

(CercleFinance.com) - Après 3 heures et demi de somnolence, Wall Street, les indices US se réveillent à l'entame de l'après-midi et les indices US gagnent n moyenne plus de 0,95% avec un Dow Jones qui se hisse vers 14.900 et un 'S&P' qui refranchit les 1.600Pts.

Même si les scores furent très positifs ce mercredi à Paris (+2,1% à 3.726) et sur l'Euro-Stoxx50 (+2,35% à 2.603Pts), impossible de ne pas identifier la mise en oeuvre d'une 'camisole algorithmique' avec plus de 5 heures et demi d'oscillations des indices au sein d'un corridor incroyablement étroit (10Pts d'amplitude sur le CAC40) tandis que les 'jeux étaient faits ' dès midi.

Globalement l'Euro-Stoxx50 renoue avec les 2.600Pts, soit +4% repris depuis lundi matin, c'est deux fois mieux que Wall Street... mais il avait un gros retard à combler sur les marchés US.

Le CAC40 renoue avec l'ex support oblique moyen terme qui gravite vers 3.725/3.730Pts... malgré l'entrée en récession de la France avec une contraction de 0,2% du PIB au premier trimestre.

Les opérateurs ne se laissent pas non plus démoraliser par la révision à la baisse drastique de la croissance américaine au 1er trimestre (de +2,4% à +1,8% alors que les analystes anticipaient un chiffre inchangé et au pire un abaissement vers +2%)

Voilà un chiffre qui semble démentir les anticipations de Ben Bernanke en matière de redémarrage de l'économie américaine en 2013... mais les chiffres du second trimestre seront bientôt connus et peut être sont-ils effectivement bien meilleurs que ceux du premier (la FED dispose certainement de sources assez fiables en la matière).

L'abaissement du PIB US provient d'une inversion, complète des chiffres relatifs aux exportations et importations: de positifs de +0,4 à +0,8%, ils passent négatifs de -1,9% et -1,1% respectivement.

Le Dollar poursuit sa remontée (+0,60% à 1,2995/E) et les matières subissent symétriquement un nouveau 'trou d'air' avec en particulier une chute du cuivre sous 300$ et un plongeon de -3,4% de l'or et de -4% de l'argent à respectivement 1,233$ et 18,65$... des planchers qui remontent à avril 2010.

Cette fin de journée restera marquée par la publication à 18H du nombre de demandeurs d'emploi pour mai en France... et le chiffre ressort stable, ce qui constitue presque une 'bonne surprise' si le chômage ne stagnait pas à un niveau record.

Pas de chiffres en Asie mais le début de matinée avait été marqué par un repli de -0,4% de Shanghai tandis que sa voisine Shenzhen s'envolait de +2,5%.

En Chine, 'la décision des autorités chinoises de nettoyer le système bancaire en forçant les banques à s'attaquer au Shadow Banking (le financement alternatif qui favorise l'investissement spéculatif) va permettre à moyen terme d'assainir le système financier chinois mais va aussi pénaliser à court terme la croissance chinoise', soulignent les gérants de Barclay's.

'Cependant, les autorités chinoises ne laisseront pas la croissance s'effondrer pour autant (la banque centrale chinoise a indiqué hier qu'elle était prête à apporter des liquidités aux banques qui en auraient besoin et dont le bilan est sain)', précisent-ils.

'Enfin, en Europe, la récession est une réalité mais nous avons arrêté de creuser', ajoutent-ils.

Hier, Mario Draghi, patron de la BCE, a déclaré que l'institution monétaire n'était pas prête de sortir de son programme d'assouplissement quantitatif. 'Ces commentaires soulignent les divergences qui séparent la politique de la Fed et celle de la BCE qui continuent de peser sur l'euro face au dollar', souligne Emman Xuereb, trader chez RTFX.

Sur le front des valeurs, Unibail-Rodamco gagne 6% à 175E, porté par UBS qui passe de 'neutre' à 'achat' sur le titre de la foncière, jugeant que 'sa sous-performance est allée trop loin'.

Alors que Gemalto s'inscrit en tête du classement avec +4,8%, c'est Sanofi qui tire le CAC40 avec un gain de +4,5% à 79E, suivi par Sté Générale (+3,5%) et Crédit Agricole avec +3,5% puis BNP-Paribas avec +2,7% et AXA avec +2%.

Lafarge reprend 1,1% à 48,52 euros, après la progression des deux derniers jours consécutive à la cession des activités plâtre en Amérique du Nord.

Côté replis, Solvay lâchait plus de 1% (-1,95% à 102,75E), Renault consolidait de -1,4%, Vallourec de -0,55%.
Au sein du SBF-120, Eurotunnel (+8,5%) a récupéré d'un coup la moitié du terrain perdu la semaine dernière à 5.657E.

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