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Pétrole: annonces positives et négatives s'annulent.

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(CercleFinance.com) - En dépit des sombres annonces macroéconomiques, les cours du pétrole restaient soutenues par différents facteurs comme la baisse du dollar et celle de la production de l'Arabie saoudite. Vers 13 heures 30, le contrat sur le

(CercleFinance.com) - En dépit des sombres annonces macroéconomiques, les cours du pétrole restaient soutenues par différents facteurs comme la baisse du dollar et celle de la production de l'Arabie saoudite. Vers 13 heures 30, le contrat sur le Brent de mer du Nord livrable en février se montrait neutre (+ 0,01%) à 111,9 dollars, le WTI américain faisant de même (- 0,11%) à 94 dollars.

Certes, la plupart des dernières annonces macroéconomiques provenant des deux rives de l'Atlantique ne sont guère engageantes pour la croissance. Ainsi hier aux Etats-Unis, et comme le rappelle un courtier de RTFX, 'le président de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke, a clairement fait savoir que l'accord de dernière minute conclu sur la falaise fiscale n'était qu'une solution provisoire et que les Etats-Unis n'étaient pas encore tirés d'affaire'. 'Bernanke a mentionné le plafond de la dette ainsi que les coupes dans les dépenses publiques qui devraient réapparaître dans les semaines à venir', ajoute-t-il.

De surcroît, 'Obama (le président des Etats-Unis, ndlr) comme Geithner (son secrétaire au Trésor actuel) ont averti que si le plafond de la dette publique fédérale n'était pas relevé, l'impact sur les marchés financiers serait aussi marqué que négatif', rapporte un cambiste nord-européen.

Notons incidemment que ce matin, la banque BofA Merrill Lynch a estimé la croissance du PIB américain à 1,6% cette année là où, selon elle, le consensus est à 2%. En cause : notamment les effets sur l'activité économique de la consolidation budgétaire.

Rappelons que selon le recueil statistique BP Statiscal Survey 2012, les Etats-Unis étaient en 2011 les premiers consommateurs au monde de pétrole avec 18,8 millions de barils/jour, soit 20,5% du total mondial.

Le brut profite cependant de plusieurs facteurs favorables : d'abord, son unique devise de négoce, le billet vert, se déprécie face à l'euro, son principal concurrent, au point d'avoir coté plus de 1,34 dollar hier, niveau à comparer avec un point bas vers 1,3050 touché voilà juste une semaine. Mécaniquement, toute baisse du dollar tend à faire monter son cours dans des proportions similaires.

De plus, les températures hivernales sont de retour et traditionnellement, elles stimulent la demande de fuel domestique en cette saison.

Enfin, rapporte un intervenant, l'Arabie saoudite réduit sa production : de 9,7 millions de barils/jour en octobre, elle est revenue à 9,5 millions en novembre et enfin à 9 millions en décembre. 'Les Saoudiens semblent décidés à ne pas laisser les surcapacités s'accumuler

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