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Pétrole: le Brent prend ses quartiers vers 115 dollars.

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(CercleFinance.com) - Fluctuant au gré des nouvelles entourant la Syrie, le Brent se tassait légèrement ce midi tout en restant perché sur les 115 dollars, soit une quinzaine de dollars de plus qu'au debut de l'été. Vendredi midi sur les march

(CercleFinance.com) - Fluctuant au gré des nouvelles entourant la Syrie, le Brent se tassait légèrement ce midi tout en restant perché sur les 115 dollars, soit une quinzaine de dollars de plus qu'au debut de l'été. Vendredi midi sur les marchés pétroliers, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en octobre se tassait de 0,2% à 115 dollars, le WTI américain de même échéance perdant 0,9% à 107,8 dollars.

La récente vague d'inquiétudes liée à une éventuelle intervention militaire occidentale contre le Syrie, soutenue par la Russie et l'Iran, s'est maintenant apaisée. Notamment depuis que la Chambre des communes, la chambre basse du parlement britannique, s'est prononcée contre cette éventualité. Chefs de file, les Etats-Unis donnent de plus l'impression de chercher à constituer une coalition. Or l'Allemagne vient de s'y opposer à son tour, ainsi d'ailleurs que l'Egypte.

'L'ensemble des dirigeants temporisent leurs propos, révisent leurs positions, accordent leurs violons et soutiennent davantage une résolution politique plutôt que militaire avant de connaître le rapport officiel de l'ONU', commente d'ailleurs Saxo Banque à ce propos.

L'éventualité d'une guerre qui pourrait opposer les grandes nations occidentales à la Syrie, qui ne manque pas d'alliés, perd donc du terrain, ce qui entraîne le dégonflement de la prime de risque géopolitique se formant sur le brut.

Selon les analystes Matières premières de Commerzbank, en cas de concrétisation de de risques extrêmes comme une guerre en Iran, la fermeture du détroit d'Ormuz ou des attaques contre l'Arabie saoudite, le cours du brut pourrait atteindre éventuellement 150 dollars, voire davantage, comme le pronostiquaient les analystes de Société Générale en début de semaine.

Cependant, ajoutent-ils, 'à l'heure actuelle, ces risques extrêmes ne paraissent pas plus probables que tel n'était le cas voilà une semaine ou un mois. C'est la raison pour laquelle nous considérons les prévisions voyant le baril grimper à 150 dollars comme des positions alarmistes dénuées de fondement', affirment-ils. 'La situation actuelle ne justifie tout simplement pas un prix aussi élevé', assène Commerzbank, qui rappele que la Syrie ne joue aucun rôle sur le marché pétrolier.

Enfin, les marchés américains resteront fermés lundi pour le Labor Day, ce qui incite les opérateurs à la prudence.

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