BFM Patrimoine
Placements

Pétrole: calme plat mercredi midi, l'Iran en vue.

BFM Patrimoine
(CercleFinance.com) - Le budget américain n'inquiète pas vraiment, et l'Iran inquiète moins, ce qui incite à l'attentisme sur les marchés pétroliers. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre restait in

(CercleFinance.com) - Le budget américain n'inquiète pas vraiment, et l'Iran inquiète moins, ce qui incite à l'attentisme sur les marchés pétroliers. A cette heure, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en novembre restait inchangé à 109,9 dollars, le WTI américain de même échéance faisant de même à 101,2 dollars.

La crise budgétaire américaine approche d'une phase critique, mais l'optimisme reste de mise avant le 17 octobre, date à laquelle le Trésor estime qu'il sera venu à bout de la quasi-totalité de ses ressources financières. Il lui restera cependant, à cette date échue, une ultime cagnotte de 30 milliards de dollars environ.

En effet, les déclarations des officiels républicains et démocrates se veulent toujours rassurantes au Capitole, siège du parlement à Washington. 'La dernière rumeur indique que le Sénat (à majorité démocrate, ndlr) devrait se réunir dans la matinée (soit dans l'après-midi heure française, ndlr) pour approuver une nouvelle proposition' budgétaire, rapporte un cambiste nord-européen. 'Puis la proposition en question devra être discutée par la Chambre des représentants', la chambre basse du parlement contrôlée par une majorité républicaine.

'Les rumeurs indiquent aussi que le texte serait susceptible de recevoir l'approbation des républicains', ajoute le spécialiste.

En outre, le rencontres entre les grandes puissances (Etats-Unis, Chine, France, Allemagne, Russie et Royaume) et les émissaires du nouveau président iranien, Hassan Rouhani, semblent bien se passer à Genève. Téhéran continue de donner des gages quant à son programme nucléaire, que la communauté internationale suspecte d'être de nature militaire. Un calendrier de mesures destinées à raviver la confiance à ce sujet a été annoncé par l'Iran.

Or ce pays contrôle l'une des deux rives du détroit d'Ormuz, à l'extrémité du golfe arabo-persique. L'Energy Information Agency (EIA) rappelle qu'en 2011, la production pétrolière mondiale avait atteint 87 millions de barils/jour. Sur ce total, plus de la moitié est parti chez ses clients finaux par la mer. Or cette même année, le détroit d'Ormuz avait vu transiter quelque 17 millions de barils de pétrole/jour (soit plus de 35% du trafic maritime de pétrole au niveau mondial), ajoute l'EIA, qui le considère comme l'un des goulets d'étranglement pétroliers les plus sensibles au monde.

Or toute détente géopolitique avec l'Iran fait mécaniquement reculer le risque de tension autour d'Ormuz.

Notons que la fermeture partielle des administrations fédérales américaines touche nombre d'organismes statistiques, suspendant ainsi leur publication. Tel n'est cependant pas le cas de l'EIA, l'agence qui toutes les semaines fait état des stocks commerciaux de pétrole et de produits raffinés. Cette publication intervient d'habitude le mercredi.

Cependant, en raison du Colombus Day survenu lundi, cette publication interviendra demain jeudi.

Notons que depuis un mois environ, les réserves commerciales de brut, qui avaient commencé à refluer avant le début de l'été, sont reparties en hausse en grimpant de 355,6 millions de barils lors de la semaine du 13 septembre à 370,5 millions d'unités pour la dernière publication connue.

Copyright (c) 2013 CercleFinance.com. Tous droits réservés.

Cercle Finance