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Pétrole: les craintes sur la demande chinoise l'emportent.

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(CercleFinance.com) - L'heure était également à la consolidation pour les marchés pétroliers ce jeudi midi. Vers 13 heures 15, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre reculait de 0,4% à 106,8 dollars, le WTI améri

(CercleFinance.com) - L'heure était également à la consolidation pour les marchés pétroliers ce jeudi midi. Vers 13 heures 15, le contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre reculait de 0,4% à 106,8 dollars, le WTI américain de même échéance perdant 0,8% à 104,6 dollars.

Chez Commerzbank, les analystes évoquent une 'baisse notable' du brut hier, le Brent ayant abandonné 1,5 dollar et le WTI environ deux.

'La faiblesse des statistiques chinoises (l'indice PMI HSBC de juillet, annoncé hie et au plus bas de 11 mois, ndlr) a pris le pas sur la contraction des stocks américains, à leur plus bas niveau en six mois', indique la note.

En effet, si les Etats-Unis sont le premier pays consommateur de brut avec 19,8% de la demande mondiale en 2012, son importance relative décline au profit d'un pays comme la Chine qui, avec Hong Kong (12,1% du total), monte en puissance en valeur absolue comme en pourcentage.

Certes, hier selon l'Energy Information Agency (EIA) américaine, les stocks de brut ont reculé de 2,8 millions d'unités à 364,2 millions de barils, ce qui marque leur 4ème baisse consécutive.

En outre, les stocks de produits raffinés, qu'il s'agisse d'essence ou des distillats (diesel et fuel domestique), ont reculé aussi alors qu'ils étaient attendus en hausse. Une nouvelle positive pour les prix pétroliers aux Etats-Unis.

Mais comme le rappelle Commerzbank, 'la Chine était et reste le catalyseur-clé de la demande mondiale de brut, dont le dynamisme s'avère cette année très en retrait de celui de l'offre. De ce fait, une demande faiblissante en Chine ne fera que renforcer l'excès d'offre'.

Enfin, ajoutent les courtiers, 'les investisseurs financiers se sont clairement saisis de l'occasion pour prendre des profits', ce qui renforce le mouvement de baisse des cours.

Chez Standard Bank enfin, on a bien pris note des propos du Premier ministre chinois, Li Keqiang, indiquant que Pékin ne laisserait pas passer la croissance du PIB national sous la barre des 7%, seuil à partir duquel l'exode rural peine à être absorbé. 'Mais nous ne sommes pas convaincus que le pays va s'engager dans la croissance à tout prix à grands coups de stimuli', ajoutent-ils.

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