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Pétrole: indécision après les stocks américains.

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(CercleFinance.com) - Ce midi sur les marchés pétroliers, le cours du contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre cédait 0,4% à 108,2 dollars, le WTI américain d'échéance août reculant de 0,2% à 106,3 dollars. Hier, l

(CercleFinance.com) - Ce midi sur les marchés pétroliers, le cours du contrat sur le baril de Brent de mer du Nord livrable en septembre cédait 0,4% à 108,2 dollars, le WTI américain d'échéance août reculant de 0,2% à 106,3 dollars.

Hier, les stocks commerciaux de pétrole brut américains qui étaient attendus en baisse de deux millions d'unités environ, ont reculé de presque sept millions de barils, à 367 millions. C'est-à-dire près d'une trentaine de millions de barils au-dessous du record de 31 ans de 397,5 millions atteint fin mai dernier. Il faut aussi remonter mi-janvier dernier pour retrouver un niveau plus bas que celui-ci.

Cet indicateur fait partie de ceux utilisés pour jauger de la disponibilité de brut sur le marché américain et de la consommation intérieure.

Plus important : la partie de ces stocks entreposée à Cushing, le point de livraison du WTI situé dans l'Oklahoma, a baissé de près de 900.000 barils à 46 millions d'unités, 'son plus bas niveau depuis novembre 2012' selon un spécialiste.

Les analystes Matières premières de Commerzbank attribuent la baisse récente des stocks de brut à la hausse du taux d'utilisation des raffineries 'à un sommet de huit ans' : les usines utilisent donc du brut pour le transformer en produits raffinés.

Du côté des stocks de produits raffinés, la tendance est inverse : les stocks d'essence attendus en légère baisse ont décollé de plus de trois millions de barils à 224 millions, un niveau record depuis début mars. Les stocks de distillats (diesel et fuel domestique) sont aussi en nette hausse.

Ce qui est surprenant, en cette saison estivale marquée par les départs en vacances bien souvent en voiture, est l'accumulation de stocks d'essence. Un cambiste estime que la hausse récente des prix pétroliers aux Etats-Unis pourrait avoir dissuadé les consommateurs.

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