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PRESSE: Siemens déclenche une enquête sur un cartel présumé au Brésil, Alstom concerné

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SAO PAULO (Dow Jones)--Le conglomérat industriel allemand Siemens (SIE.XE) a déclenché l'ouverture d'une enquête sur un cartel présumé qui aurait manipulé des appels d'offres pour la fourniture de trains destinés aux systèmes de métro de Sa

SAO PAULO (Dow Jones)--Le conglomérat industriel allemand Siemens (SIE.XE) a déclenché l'ouverture d'une enquête sur un cartel présumé qui aurait manipulé des appels d'offres pour la fourniture de trains destinés aux systèmes de métro de Sao Paulo et de la capitale, Brasilia, selon le journal brésilien Folha de Sao Paulo.

Siemens a signé un accord de clémence qui pourrait protéger le conglomérat industriel allemand et ses dirigeants si l'existence du cartel est confirmée et que des condamnations sont prononcées, a ajouté le journal.

Dans un communiqué, Siemens a déclaré qu'il "coopérait totalement" avec les autorités brésiliennes, sans donner plus de détails.

L'autorité brésilienne de la concurrence, la CADE, a annoncé le 4 juillet avoir signé un accord de clémence ayant entraîné l'ouverture d'une enquête sur un éventuel cartel, mais n'a pas révélé l'identité des entreprises concernées. Les premières indications concernant l'existence d'un cartel ont entraîné des perquisitions dans les locaux de 13 entreprises à Brasilia et dans l'Etat de Sao Paulo, a indiqué la CADE.

Dimanche, une porte-parole de l'autorité n'a pas souhaité commenter ces informations.

Selon le journal brésilien, outre Siemens, le cartel présumé comprendrait les filiales locales de plusieurs entreprises étrangères dont Alstom (ALO.FR), le groupe canadien Bombardier (BBD.A.T), l'espagnol Construcciones y Auxiliar de Ferrocarriles (CAF.MC) et le japonais Mitsui & Co. (8031.TO).

Dans des communiqués séparés, Bombardier Transportation et Alstom ont indiqué qu'ils coopéraient avec les autorités, mais ont refusé de s'exprimer davantage. Mitsui et CAF n'ont pas répondu aux demandes de commentaires envoyées par courrier électronique.

L'ampleur de l'activité illégale présumée et les dommages potentiels pour les comptes publics du Brésil n'ont pas encore été déterminés, a indiqué Folha.

Selon le journal brésilien, l'enquête pourrait durer trois mois.

-Matthew Cowley, Dow Jones Newswires

(Version française Maylis Jouaret).

(END) Dow Jones Newswires

July 15, 2013 02:58 ET (06:58 GMT)

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