BFM Patrimoine
Placements

PSA: l'Etat a les moyens d'entrer au capital mais attendra un accord avec Dongfeng - Montebourg

BFM Patrimoine
PARIS (Dow Jones)--L'Etat français a les moyens d'entrer au capital de PSA Peugeot Citroën (UG.FR) mais souhaite attendre la fin des discussions entre le constructeur automobile et le groupe chinois Dongfeng (0489.HK) pour se prononcer sur une éve

PARIS (Dow Jones)--L'Etat français a les moyens d'entrer au capital de PSA Peugeot Citroën (UG.FR) mais souhaite attendre la fin des discussions entre le constructeur automobile et le groupe chinois Dongfeng (0489.HK) pour se prononcer sur une éventuelle prise de participation, a déclaré vendredi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, lors d'un entretien sur la chaîne BFMTV.

"L'Etat dispose de 100 milliards [d'euros] de participations donc il est capable à la fois de vendre certaines participations à doses homéopathiques, les valoriser, et constituer des moyens d'action pour entrer dans le capital d'autres entreprises", a déclaré le ministre.

Prié de dire si la question d'une entrée de l'Etat au capital de Peugeot se posait, le ministre a répondu : "La question se posera certainement mais pour l'instant, laissons les entreprises discuter entre elles".

L'Etat décidera d'une possible intervention "quand nous aurons la connaissance de la nature exacte de l'accord entre Dongfeng et PSA", a ajouté Arnaud Montebourg.

Selon des sources proches du dossier, PSA et Dongfeng continuent de travailler sur un accord pour renforcer leur alliance avec une série de projets industriels et commerciaux qui pourraient être finalisés dès janvier.

Alors que Peugeot est en pleine négociation, la pression sur le constructeur français est montée d'un cran jeudi après que General Motors (GM) a annoncé la cession de sa participation de 7% dans le groupe. Dans le même temps, Peugeot a confirmé envisager une augmentation de capital pour renflouer son bilan et financer son développement international.

A 10h10, le titre Peugeot chutait de 10% à 9,48 euros, accusant le plus fort repli de l'indice SBF 120. L'action du constructeur automobile avait déjà cédé 7,6% jeudi.

-Blandine Hénault, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 53; blandine.henault@wsj.com

(END) Dow Jones Newswires

December 13, 2013 04:10 ET (09:10 GMT)

© 2013 Dow Jones & Company, Inc.

Dow Jones Newswires -IDSS2-