Publicis: moins valorisé que ses grands concurrents.

(CercleFinance.com) - Depuis le début de l'année, l'action du géant mondial de la publicité Publicis a perdu plus de 18% de sa valeur, soit la deuxième pire performance de l'indice parisien CAC 40 après Alcatel Lucent. Malgré son statut de leader, elle est maintenant moins valorisée que ses grands concurrents.

En effet, les mauvaises nouvelles n'ont pas manqué : le groupe a engagé, en début d'année, une fusion avec son homologue américain Omnicom. Annoncée en grande pompe mais aussi complexe, l'opération a finalement capoté en mai.

Puis les comptes du premier semestre, publiés le 22 juillet, se soldés par des ventes stables en données courantes, et dont la croissance organique (+ 1,8%) était bien plus faible que celle du premier quart de l'année (+ 3,3%).

Reste que cette valeur pesant près de 12 milliards d'euros reste de bonne qualité, et que son horizon semble s'éclaircir : le mandat de son patron, Maurice Lévy, vient d'être prolongé, ce qui repousse à plus tard les risques de succession. Surtout, le groupe vise, d'ici 2018, une marge opérationnelle qui serait nettement supérieure à celle du secteur.

Le groupe dont les ventes devraient cette année dépasser sept milliards d'euros confirmerait ainsi son statut de publicitaire à part, sachant qu'il se classe parmi les meilleurs acteurs en termes de “digitalisation” de son offre publicitaire.

En Bourse, la sanction récente qui a tiré le titre sous les 55 euros pourrait bien offrir une opportunité d'achat à moyen terme : en effet, les PER 2014 et 2015 de Publicis sont maintenant inférieurs à ceux de concurrents comme WPP, Havas et aussi Omnicom.

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