RWE: atonie persistante.
(CercleFinance.com) - Les publications se suivent et se ressemblent pour RWE, bien lancé pour accuser une troisième année consécutive de baisse de ses profits a regard du recul de 40% de son bénéfice d'exploitation au premier semestre à 2,3 mi
(CercleFinance.com) - Les publications se suivent et se ressemblent pour RWE, bien lancé pour accuser une troisième année consécutive de baisse de ses profits a regard du recul de 40% de son bénéfice d'exploitation au premier semestre à 2,3 milliards, légèrement en deçà des prévisions des analystes.
A l'instar de son concurrent E.ON, lequel a cependant davantage limité les dégâts en cette première moitié d'exercice, le groupe allemand continue de pâtir des desseins de Berlin, qui pour rappel a décidé après la catastrophe de Fukushima d'exclure le nucléaire du mix énergétique national, et de la faiblesse des prix de gros de l'électricité.
Corollaire de la disgrâce progressive de l'atome civil, l'essor des technologies vertes et des centrales à charbon est un autre facteur de la faiblesse devenue chronique de RWE, dont le résultat courant s'est littéralement effondré d'une année sur l'autre (749 millions après 2 milliards et contre 790 millions anticipés) et dont l'Ebitda est ressorti à 3,4 milliards d'euros, lui aussi sous le consensus.
Au total, 'RWE a publié des résultats qui chutent plus vite que ceux d'E.ON', a constaté Aurel BGC, qui souligne par ailleurs que 'si son concurrent était parvenu à réduire sa dette, celle de RWE a progressé à 31,5 milliards d'euros à fin juin, contre 30,7 milliards à fin décembre'.
Pour autant, l'électricien a maintenu ses prévisions pour 2014, à savoir un Ebitda annuel de 6,4 à 6,8 milliards d'euros, un bénéfice d'exploitation entre 3,9 et 4,3 milliards et un bénéfice net hors exceptionnels compris entre 1,2 et 1,4 milliard.
Insuffisant toutefois pour rassurer les opérateurs : lanterne rouge du Dax, le titre se replie de 3,1% à 28,4 euros.
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