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Sapin: baisser les impôts est "nécessaire à la France"

Michel Sapin est à nouveau ministre de l'Économie, après la démission du gouvernement d'Emmanuel Macron.

Michel Sapin est à nouveau ministre de l'Économie, après la démission du gouvernement d'Emmanuel Macron. - BFMTV

Le ministre de l'Économie confirme l'annonce d'une baisse d'impôts sur le revenu l'an prochain. Il ne livre toutefois aucun détail supplémentaire concret sur les autres mesures fiscales à venir.

Manuel Valls l’affirmait il y a une semaine, le nouveau ministre de l’Économie le confirme: la baisse d’impôt sur le revenu va se poursuivre. "Il le faut. C’est nécessaire à la France", a insisté Michel Sapin, invité de Jean-Jacques Bourdin ce jeudi matin sur BFMTV/RMC.

En revanche, ce fidèle de François Hollande ne donne toujours pas de détails sur les choix précis envisagés dans le cadre du projet de loi de finance pour 2017. Une baisse de l’impôt sur le revenu et rien d'autres? Une réévaluation de la prime d’activité? Une baisse de la CSG? Ces questions demeurent en suspens. "Nous sommes en train d’y travailler (…) Ces sujets-là doivent être transmis au parlementaires dans les jours qui viennent, la semaine prochaine" se contente de dire Michel Sapin.

"Il faut continuer"

Le gouvernement a annoncé mardi 23 août que l’impôt sur les sociétés allait être abaissé de 33 à 28% sur une partie des bénéfices des PME. Un choix expliqué par le ministre de l’Économie par le succès de la baisse des charges déjà concédées. "S’il y a eu 146.000 emplois nets créés dans le privé, c’est grâce à cette politique. Tout le monde le reconnaît (…) Il faut continuer", s’est écrié celui qui était déjà ministre de l’Économie sous François Mitterrand, en 1992/1993. Le gouvernement estime que 600.000 entreprises verront ainsi leur impôt sur les sociétés baisser en 2017.

Pour finir, Michel Sapin a confirmé les objectifs de déficit que s’est fixé le gouvernement: ne pas dépasser 3,3% du PIB en 2016 puis descendre à 2,7% en 2017: "La France, insiste le ministre de l'Économie et des Finances, doit faire face à un déficit colossal. De 2010 à 2013, on a d’abord fait appel à l’impôt pour résoudre ce problème. Mais on est monté à un niveau plus supportable pour les Français. Depuis 2014 nous essayons de rendre aux Français, en particulier les plus modestes ayant fait des efforts, le fruit de ces efforts".

A.R.