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Stribild®, le régime posologique à un seul comprimé pour le traitement du VIH de Gilead démontre une suppression virale durable durant trois ans de traitement

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-- Des données à long terme sur le traitement de patients naïfs de traitement soulignent le profil soutenu d'efficacité, d'innocuité et de tolérance du Stribild-- Gilead Sciences, Inc. (Nasdaq : GILD) a annonc

-- Des données à long terme sur le traitement de patients naïfs de traitement soulignent le profil soutenu d'efficacité, d'innocuité et de tolérance du Stribild--

Gilead Sciences, Inc. (Nasdaq : GILD) a annoncé aujourd'hui les résultats d'efficacité et d'innocuité sur trois ans (144 semaines) de deux études pivot de phase 3 (Études 102 et 103) évaluant le Stribild®, (elvitégravir 150 mg/cobicistat 150 mg/emtricitabine 200 mg/fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg), nouveau régime posologique à un seul comprimé de la société, chez des patients naïfs de traitement infectés par le VIH-1. Ces données indiquent qu'après trois années de traitement, Stribild démontrait une efficacité comparable à deux régimes posologiques standard contre le VIH, Atripla® (efavirenz 600 mg/emtricitabine 200 mg/fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg) dans l'Étude 102 et un régime à base d'inhibiteurs de la protéase d'atazanavir boosté par le ritonavir plus Truvada® (emtricitabine et fumarate de ténofovir disoproxil) dans l'Étude 103. Ces données sont présentées cette semaine au 14ème congrès de la société clinique européenne sur le SIDA (EACS) à Bruxelles, en Belgique.

« Le VIH est devenu une maladie chronique qui peut être gérée par un traitement à vie, entrainant un besoin croissant pour des options thérapeutiques commodes, à une seule prise quotidienne, présentant une efficacité et une tolérance à long terme », a déclaré Jürgen Rockstroh, MD, professeur de médecine à l'Université de Bonn, en Allemagne. « Dans ces essais cliniques à grande échelle, Stribild a démontré une suppression virale élevée et durable et un profil de sécurité favorable sur trois ans de traitement. Ces résultats confirment que Stribild est une option thérapeutique à un seul comprimé importante pour les personnes qui commencent un traitement antirétroviral ».

L'étude 102 a déterminé qu'à 144 semaines de traitement, 80 % des patients recevant le Stribild (n=279/348) contre 75 % des patients recevant l'Atripla (n=265/352) atteignaient un ARN du VIH (charge virale) inférieur à 50 copies/ml, selon l'algorithme statique de la FDA (IC à 95 % pour la différence : -1,3 à 11,1 % pour le Stribild contre l'Atripla).

De même, dans l'Étude 103, 78 % des patients recevant le Stribild (n=274/353) contre 75 % des patients suivant un régime à base d'inhibiteurs de la protéase d'atazanavir boosté par le ritonavir plus Truvada (n=265/355) atteignaient un ARN du VIH inférieur à 50 copies/ml (IC à 95 % pour la différence : -3,2 à 9,4 % pour le Stribild contre le régime à base d'atazanavir).

Dans les deux études, les taux d'abandon attribuables à des événements indésirables étaient similaires dans tous les bras de traitement (6 % pour le Stribild dans chaque étude, 8 % pour l'Atripla et 9 % pour le régime à base d'atazanavir).

Dans l'Étude 102, les événements indésirables les plus fréquents qui se manifestaient chez au moins 10 % des patients recevant le Stribild étaient la diarrhée, la nausée et l'infection du tractus respiratoire supérieur, et pour l'Atripla, des rêves anormaux, des étourdissements et la diarrhée. Le Stribild était lié à des taux numériquement inférieurs de certains effets indésirables neuropsychiatriques comparé à Atripla sur 144 semaines, y compris les rêves anormaux (16 % pour le Stribild c. 29 % pour l'Atripla), les étourdissements (8 % c. 26 %) et l'insomnie (12 % c. 17 %). La fréquence des résultats d'analyse anormaux était également comparable entre les régimes de l'étude. Les patients sous Stribild présentaient également des élévations significativement inférieures du cholestérol total et de la LDL (lipoprotéine de basse densité ou « mauvais » cholestérol) comparé aux patients sous Atripla.

Dans l'Étude 103, les résultats d'analyse anormaux étaient généralement similaires entre les deux régimes thérapeutiques, à l'exception de l'hyperbilirubinémie, dont le taux était inférieur chez les patients sous Stribild, comparé à ceux qui recevaient le régime à base d'atazanavir sur 144 semaines de traitement (2 % vs. 69 %). En outre, les patients sous Stribild dans l'Étude 103 présentaient un changement de la densité minérale osseuse inférieur par rapport aux valeurs de base comparé aux patients sous atazanavir (-1,43 % vs. -3,68 % , p=0,018), et un changement de la densité minérale osseuse par rapport aux valeurs de base médian similaire (-2,83 % pour le Stribild et -3,77 % pour le régime à base d'atazanavir, p=0,23).

Les boîtes de Stribild comportent un encadré de mise en garde sur les risques d'acidose lactique/hépatomégalie sévère avec stéatose et d'exacerbation aiguë de l'hépatite B post-traitement ; voir les renseignements importants en matière d'innocuité ci-dessous.

Stribild a été approuvé par la U.S. Food and Drug Administration en août 2012 et par la Commission européenne en mai 2013.

Étude 102

L'Étude 102 est un essai clinique en double aveugle randomisé (1 :1) de phase 3 comparant l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité du Stribild (n=348) à l'Atripla (n=352) chez des patients infectés par le VIH naïfs de traitement présentant des taux d'ARN du VIH supérieur ou égaux à 5 000 copies/ml. Le critère d'évaluation principal de l'étude est la proportion de patients atteignant des niveaux d'ARN du VIH inférieurs à 50 copies/ml à 48 semaines de traitement, conformément à l'algorithme statique de la FDA. Les objectifs secondaires consistent à évaluer l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité des régimes thérapeutiques sur 192 semaines de traitement.

Au début de l'étude, les patients du bras Stribild présentaient un ARN du VIH médian de 4,75 log10 copies/ml et une numération cellulaire CD4 moyenne de 391 cellules/mm3. Les patients du bras Atripla présentaient un ARN du VIH médian de 4,78 log10 copies/ml et une numération cellulaire CD4 moyenne de 382 cellules/mm3. 34 % des patients sous Stribild et 33 % des patients sous Atripla présentaient un ARN du VIH supérieur à 100 000 copies/ml. 12 % des patients sous Stribild et 14 % des patients sous Atripla présentaient des numérations CD4 inférieures ou égales à 200 cellules/mm3.

Les élévations médianes des numérations cellulaires CD4 étaient de 321 cellules/mm3 pour les patients sous Stribild et 300 cellules/mm3 pour les patients sous Atripla à 144 semaines. Les taux d'échec virologique étaient de 7 % pour Stribild et de 10 % pour Atripla sur la base d'un composant de l'analyse statique de la FDA.

Sur 144 semaines, 6 % des patients sous Stribild et 8 % des patients sous Atripla abandonnèrent le traitement en réponse à des événements indésirables. Les événements indésirables entraînant l'abandon du traitement chez les patients sous Stribild étaient des événements rénaux (2,3 %), la dépression (0,3 %) et la fatigue (0,3 %), et chez les patients sous Atripla, la dépression (1,4 %), les éruptions cutanées et l'hypersensibilité médicamenteuse (1,4 %), la fatigue (0,6 %), les rêves anormaux (0,6 %), l'insomnie (0,6 %) et l'anxiété (0,6 %).

La fréquence des évènements indésirables de grade 3-4 et des résultats d'analyse anormaux était également comparable entre les régimes de l'étude. Les changements médians du cholestérol total et des LDL à 144 semaines par rapport aux valeurs de base étaient significativement inférieurs pour le Stribild comparé à l'Atripla et étaient, respectivement, +14 et +13 mg/dl pour le Stribild et +22 et +19 mg/dl pour l'Atripla (cholestérol total, p=0,007; LDL, p=0,007). Les changements médians des HDL (lipoprotéines de haute densité ou « bon » cholestérol) et des triglycérides par rapport aux valeurs de base étaient similaires pour des deux bras de traitement et étaient, respectivement, +7 mg/dl et +9 mg/dl pour le Stribild et +9 mg/dl et +5 mg/dl pour l'Atripla (HDL, p=0,021; triglycérides, p=0,72).

Les élévations médianes de la créatinine sérique par rapport aux valeurs de base à 144 semaines étaient de 0,14 mg/dl pour le Stribild et de 0,01 mg/dl pour l'Atripla. Quatre cas de tubulopathie rénale proximale furent signalés dans les 48 premières semaines et aucun entre les semaines 48 et 144. Entre 96 et 144 semaines de traitement, un patient sous Stribild abandonna le traitement en raison d'une élévation isolée de la créatinine sans caractéristiques de tubulopathie rénale proximale, et l'état du patient s'améliora après l'abandon du traitement.

Aucun cas de résistance ne fut observé avec le Stribild entre les semaines 96 et 144.

Étude 103

L'Étude 102 est un essai clinique en double aveugle randomisé (1 : 1) de phase 3 comparant l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité du Stribild (n=353) à l'atazanavir 300 mg boosté par le ritonavir 100 mg plus Truvada (n=355) chez des adultes infectés par le VIH naïfs de traitement présentant des taux d'ARN du VIH de référence supérieurs à 5 000 copies/ml. Le critère d'évaluation principal de l'étude est la proportion de patients atteignant des niveaux d'ARN du VIH inférieurs à 50 copies/ml à 48 semaines de traitement, conformément à l'algorithme statique de la FDA. Les objectifs secondaires consistent à évaluer l'efficacité, l'innocuité et la tolérabilité des régimes thérapeutiques sur 192 semaines de traitement.

Au début de l'étude, les patients du bras Stribild présentaient un ARN du VIH médian de 4,88 log10 copies/ml et une numération cellulaire CD4 moyenne de 364 cellules/mm3. Les patients du bras à base d'atazanavir présentaient un ARN du VIH médian de 4,86 log10 copies/ml et une numération cellulaire CD4 moyenne de 375 cellules/mm3. 42 % des patients sous Stribild et 40 % des patients sous atazanavir présentaient un taux ARN du VIH supérieur à 100 000 copies/ml. 15 % des patients sous Stribild et 11 % des patients sous atazanavir présentaient des numérations CD4 inférieures ou égales à 200 cellules/mm3.

Les patients du bras Stribild présentaient une élévation moyenne de 280 cellules/mm3 de la numération cellulaire CD4 à 144 semaines et les patients recevant le régime à base d'atazanavir présentaient une élévation moyenne de 293 cellules/mm3. Les taux d'échec virologique étaient de 8 % pour le Stribild et de 7 % pour le régime à base d'atazanavir sur la base d'un composant de l'analyse statique de la FDA.

Sur 144 semaines, 6 % des patients sous Stribild et 9 % des patients recevant le régime à base d'atazanavir abandonnèrent le traitement en réponse à des événements indésirables. Les événements indésirables entraînant l'abandon du traitement parmi les patients sous Stribild étaient des événements rénaux (1,4 %), l'hépatite C (0,6 %), la diarrhée (0,6 %), la pyrexie (0,6 %), la nausée (0,3 %), les vomissements (0,3 %) et la fatigue (0,3 %). Les événements indésirables les plus fréquents entraînant l'abandon du traitement parmi les patients recevant le régime à base d'atazanavir étaient les événements rénaux (2,3 %), la nausée (1,1 %), l'ictère oculaire (1,1 %), les vomissements (0,6 %), la fatigue (0,6 %), la jaunisse (0,6 %), les étourdissements (0,6 %), la toxidermie (0,6 %), l'hépatite C (0,3 %), la diarrhée (0,3 %) et la pyrexie (0,3 %). Les événements indésirables les plus fréquents qui se manifestaient chez au moins 10 % des patients de l'un ou l'autre bras de traitement étaient la diarrhée, la nausée et l'infection du tractus respiratoire supérieur.

À l'exception de l'hyperbilirubinémie chez les patients sous atazanavir, les résultats d'analyse anormaux de grade 3-4 étaient similaires pour les deux protocoles de traitement. Les changements médians du cholestérol total, des HDL et des LDL par rapport aux valeurs de base à 144 semaines étaient similaires pour le Stribild et le régime à base d'atazanavir et étaient, respectivement, +20, +8 et +17 mg/dl pour le Stribild et +16, +7 et +18 mg/dl pour le régime à base d'atazanavir (cholestérol total, p=0,30; HDL, p=0,39 ; LDL, p=0,98). Le changement médian des triglycérides était de +15 mg/dl pour le Stribild et de +22 mg/dl pour le régime à base d'atazanavir (p=0,24).

Les profils rénaux des deux régimes étaient comparables, avec des élévations médianes de la créatinine sérique par rapport aux valeurs initiales à 144 semaines de 0,12 mg/dl pour le Stribild et de 0,08 mg/dl pour le régime à base d'atazanavir. À 144 semaines, aucun patient sous Stribild et trois patients recevant le régime à base d'atazanavir abandonnèrent le traitement en réponse à une tubulopathie rénale proximale Entre 96 et 144 semaines de traitement, deux patient sous Stribild et un patient sous atazanavir abandonnèrent le traitement en raison d'une élévation isolée de la créatinine sans caractéristiques de tubulopathie rénale proximale.

Deux cas de résistance furent observés dans le bras Stribild et dans le bras à base d'atazanavir entre les semaines 96 et 144.

Les Études 102 et 103 se poursuivent en aveugle. Après la semaine 192, les patients continueront de prendre le médicament à l'étude à l'insu jusqu'à ce que l'insu soit levé sur les attributions de médicaments. Des informations supplémentaires sur cette étude sont disponibles sur le site www.clinicaltrials.gov.

À propos du Stribild

Le Stribild contient quatre composants Gilead dans un régime posologique complet à dose unique quotidienne : elvitégravir 150 mg ; cobicistat 150 mg ; emtricitabine 200 mg et fumarate de ténofovir disoproxil 300 mg. Le Stribild est indiqué aux États-Unis comme régime posologique complet pour le traitement de l'infection par le VIH-1 chez les adultes naïfs de traitement antirétroviral. Le Stribild ne guérit pas l'infection par le VIH-1.

L'elvitégravir fait partie de la classe des inhibiteurs de l'intégrase des molécules antirétrovirales. Les inhibiteurs de l'intégrase interfèrent avec la réplication du VIH en bloquant la capacité du virus à s'intégrer au matériel génétique des cellules humaines. L'elvitégravir a été cédé sous licence à Gilead par Japan Tobacco Inc. (JT) en mars 2005. Selon les termes du contrat que Gilead a conclu avec JT, Gilead détient des droits exclusifs de développement et de commercialisation de l'elvitégravir dans tous les pays du monde, à l'exception du Japon, où JT en conserve les droits.

Le cobicistat est un puissant inhibiteur mécanique du cytochrome P450 3A (CYP3A) exclusif de Gilead, une enzyme qui métabolise les médicaments dans le corps.

Le cobicistat a été approuvé le 25 septembre 2013 par la Commission européenne sous le nom de commerce Tybost®. Le 20 septembre 2013, le comité des médicaments à usage humain (CHMP) et le comité scientifique de l'Agence européenne des médicaments, ont exprimé une opinion positive sur la demande d'autorisation de mise sur le marché (Marketing Authorization Application - MAA) de Gilead pour l'elvitégravir.

L'elvitégravir en tant qu'agent autonome et le cobisistat en tant qu'agent autonome aux États-Unis sont des produits expérimentaux dont l'innocuité et l'efficacité n'ont pas encore été établies.

INFORMATIONS IMPORTANTES CONCERNANT L'INNOCUITÉ

ENCADRÉ DE MISE EN GARDE : ACIDOSE LACTIQUE/HÉPATOMÉGALIE SÉVÈRE AVEC STÉATOSE ET EXACERBATION AIGUË DE L'HÉPATITE B POST-TRAITEMENT

  • Une acidose lactique et une hépatomégalie sévère avec stéatose, y compris des cas mortels, ont été signalées avec l'emploi d'analogues nucléosidiques, dont le fumarate de ténofovir disoproxil (ténofovir DF), un composant de Stribild, en association à d'autres antirétroviraux.
  • Le Stribild n'est pas autorisé pour le traitement de l'infection par le virus de l'hépatite B (VHB) chronique, et l'innocuité et l'efficacité du Stribild n'ont pas été établies chez les patients infectés à la fois par le VHB et par le VIH-1. Des exacerbations aiguës sévères de l'hépatite B ont été signalées chez les patients co-infectés par le VHB et par le VIH-1 qui ont abandonné l'emtricitabine ou le ténofovir DF, des composants du Stribild. La fonction hépatique doit être étroitement surveillée par un suivi à la fois clinique et biologique pendant plusieurs mois au moins chez les patients co-infectés par le VIH-1 et le VHB, et qui interrompent la prise du Stribild. L'instauration d'une thérapie pour combattre l'hépatite B peut, le cas échéant, être justifiée.

Contre-indications

  • Administration concomitante : Ne pas utiliser avec des médicaments fortement dépendants du CYP3A pour la clairance et pour lesquels des concentrations de plasma élevées sont associées à des événements graves et/ou mettant en danger la vie du malade. Ne pas utiliser avec des médicaments qui stimulent fortement l'activité du CYP3A, ceci pouvant entraîner une perte d'efficacité et une résistance potentielle au Stribild. L'utilisation des médicaments suivants est contre-indiquée : alfuzosine, rifampine, dihydroergotamine, ergotamine, méthylergonovine, cisapride, lovastatine, simvastatine, pimozide, sildénafil pour l'hypertension artérielle pulmonaire, triazolam, midazolam par voie orale et millepertuis.

Mises en garde et précautions

  • Insuffisance rénale nouvellement diagnostiquée ou en aggravation : Des cas d'insuffisance rénale et de syndrome de Fanconi aigus ont été signalés avec la prise du fumarate de ténofovir disoproxil et Stribild. Surveiller la clairance estimée de la créatinine (CrCl), le glucose urinaire et les protéines urinaires chez tous les patients avant la mise en route de la thérapie et pendant celle-ci ; surveiller également les taux sériques de phosphate inorganique chez les patients souffrant ou à risque d'insuffisance rénale. Le cobicistat peut occasionner des élévations modestes de la créatinine sérique et des baisses modestes de la CrCl, sans affecter la fonction rénale glomérulaire ; l'innocuité rénale des patients présentant une élévation de la créatinine sérique >0,4 mg/dl par rapport aux valeurs initiales doit être suivie de près. Ne pas instaurer le Stribild chez les patients dont la CrCl est inférieure à 70 ml/min. Interrompre l'administration du Stribild si la CrCl passe en dessous de 50 ml/min. Éviter l'utilisation concomitante ou récente avec un agent néphrotoxique.
  • Autres produits antirétroviraux : Le Stribild est un régime posologique complet pour le traitement de l'infection par le VIH. Le Stribild ne doit pas être administré en concomitance avec des produits antirétroviraux, y compris des produits contenant un des mêmes composants actifs, avec des produits contenant de la lamivudine, avec des produits contenant du ritonavir ou avec de l'adéfovir dipivoxil.
  • Des baisses de la densité minérale osseuse (DMO) et des cas d'ostéomalacie ont été observés chez des patients traités au fumarate de ténofovir disoproxil. Une surveillance de la DMO est recommandée pour les patients présentant des antécédents de fracture pathologique ou qui sont à risque de perte osseuse.
  • La redistribution et l'accumulation des graisses a été observée chez les patients sous thérapie antirétrovirale.
  • Le syndrome immunitaire de reconstitution, notamment la présence de troubles auto-immunes avec un temps d'apparition variable, a été signalé.

Réactions indésirables

  • Les réactions médicamenteuses indésirables fréquentes dans des études cliniques (incidence ≥5 % ; tous les grades) étaient la nausée (16 %), la diarrhée (12 %), les rêves anormaux (9 %), et les maux de tête (7 %).

Interactions médicamenteuses

  • Substrats du CYP3A : Le Stribild peut altérer la concentration de médicaments métabolisés par le CYP3A ou le CYP2D6. Ne pas utiliser avec des médicaments dépendant fortement de ces facteurs pour la clairance et pour lesquels des concentrations de plasma élevées sont associées à des événements graves et/ou mettant en danger la vie du malade.
  • Inducteurs du CYP3A : Les médicaments stimulateurs de l'activité du CYP3A peuvent abaisser les concentrations de composants du Stribild. Ne pas utiliser avec des médicaments qui stimulent fortement l'activité du CYP3A, ceci pouvant entraîner une perte de réponse virologique et une résistance potentielle au Stribild.
  • Médicaments affectant la fonction rénale : L'administration concomitante du Stribild avec des médicaments qui réduisent la fonction rénale ou rivalisent pour une sécrétion tubulaire active peut augmenter les concentrations d'emtricitabine et de ténofovir et le risque de réactions indésirables.
  • Antiacides : L'administration du Stribild et de tout anti-acide doit être espacée d'au moins 2 heures.
  • Informations posologiques : Pour plus d'informations concernant les interactions médicamenteuses potentiellement significatives, notamment les commentaires cliniques, consultez les informations posologiques complètes.

Dosage et administration

  • Dosage chez l'adulte : Une dose unique et journalière prise oralement avec le repas.
  • Insuffisance rénale : Ne pas instaurer chez les patients dont la CrCl est inférieure à 70 ml/min. Abandonner le traitement chez les patients dont la CrCl est inférieure à 50 ml/min.
  • Insuffisance hépatique : N'est pas recommandé chez les patients souffrant d'insuffisance hépatique sévère.
  • Tests préalables à l'instauration : Tester les patients pour détecter l'infection par le VBH et documenter le CrCl, la glucose urinaire, et la protéine urinaire de référence.

Grossesse et allaitement

  • Grossesse de catégorie B : Il n'existe pas d'études adéquates et bien contrôlées sur les femmes enceintes. L'administration pendant la grossesse n'est recommandée que si le bénéfice potentiel justifie le risque potentiel. Un registre des grossesses sous antirétroviraux a été établi.
  • Allaitement : L'emtricitabine et le ténofovir ont été détectés dans le lait maternel. En raison à la fois du risque de transmission du VIH et du risque d'effets indésirables graves chez les nourrissons, les mères doivent être avisées de ne pas allaiter.

À propos de Gilead Sciences

Gilead Sciences est un laboratoire de biotechnologie, spécialisé dans la découverte, le développement et la commercialisation de médicaments innovants dans des aires thérapeutiques insuffisamment pourvues en traitement. L'objectif de la société est de faire progresser à travers le monde le traitement des patients souffrant de maladies engageant le pronostic vital. La société Gilead, dont le siège est installé à Foster City, en Californie, est présente en Amérique du Nord, en Europe et en Asie-Pacifique.

Déclarations prévisionnelles

Le présent communiqué de presse contient des déclarations prévisionnelles au sens de la loi Private Securities Litigation Reform Act de 1995, lesquelles sont assujetties à des risques, incertitudes et autres facteurs, notamment le risque que les prestataires de soins de santé ne reconnaissent pas les avantages d'une administration du Stribild. En outre, à mesure que le Stribild sera utilisé pendant de plus longues périodes de temps par de nombreux patients ayant des problèmes de santé sous-jacents et prenant de nombreux autres médicaments, Gilead pourra identifier de nouveaux problèmes, tels que l'innocuité, la résistance ou des problèmes d'interaction médicamenteuse, nécessitant que la société fasse figurer des mises en garde ou des contre-indications supplémentaires sur la notice ou restreigne l'indication autorisée du Stribild, ce qui l'un comme l'autre pourrait réduire l'acceptation du Stribild par le marché. En outre, il est possible que les autorités réglementaires, y compris l'Union européenne, n'approuve pas notre demande de mise sur le marché pour l'elvitégravir, et que la FDA n'approuve pas les demandes de mises sur le marché pour l'elvitégravir et/ou le cobicistat. De plus, même si l'autorisation de mise sur le marché est accordée pour un quelconque de ces produits, des limitations importantes pourraient être imposées à leur emploi. Ces risques, incertitudes et autres facteurs sont susceptibles de faire varier les résultats réels de façon substantielle par rapport à ceux auxquels il est fait référence dans les déclarations prévisionnelles. Le lecteur est mis en garde de ne pas se fier à ces déclarations prévisionnelles. Ces risques, parmi d'autres, sont décrits en détail dans le rapport trimestriel de Gilead sur formulaire 10-Q pour le trimestre clos le 30 juin 2013, déposé auprès de la commission des valeurs mobilières des États-Unis. Toutes les déclarations prévisionnelles sont fondées sur des informations dont Gilead dispose actuellement, et la société rejette toute obligation de mise à jour de ces déclarations prévisionnelles, quelles qu'elles soient.

Des informations posologiques complètes pour le Stribild, l'Atripla et le Truvada aux États-Unis sont disponibles sur www.gilead.com.

Le Résumé des caractéristiques du produit de l'UE pour le Stribild, le Truvada et l'Atripla est disponible sur www.ema.europa.eu

Stribild et Truvada sont des marques déposées de Gilead Sciences, Inc.

Atripla est une marque déposée de Bristol-Myers Squibb & Gilead Sciences, LLC.

Pour de plus amples informations sur Gilead Sciences, veuillez consulter le site Web de la société à l'adresse www.gilead.com, suivre Gilead sur Twitter (@GileadSciences) ou appeler le service relations publiques de Gilead au 1-800-GILEAD-5 ou au 1-650-574-3000.

Le texte du communiqué issu d'une traduction ne doit d'aucune manière être considéré comme officiel. La seule version du communiqué qui fasse foi est celle du communiqué dans sa langue d'origine. La traduction devra toujours être confrontée au texte source, qui fera jurisprudence.

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