Talents du trading: dans le vif du sujet!

Trois jours après le lancement de la compétition, les candidats de la saison 2 des Talents du Trading se cherchent encore, et affûtent leurs stratégies. Petit point sur leur performances à mi-semaine.

En tête quelques heures à peine après le début de la compétition, Anthony Arias ne cesse de creuser l'écart avec les autres candidats. En à peine 72h, son portefeuille affichait déjà une impressionnante hausse de + 32.2%.

Son secret? "Une prise de rique permanente, quelques prises de position très efficaces, et beaucoup de trades", explique le trader pour compte propre. Baissier sur le CAC40 et l'or, il a également recours à l'effet de levier pour maximiser ses profits. Loin de se reposer sur ses acquis, il reste vigileant, conscient qu'à tout instant, il peut "perdre la première place".

Derrière lui, la concurence s'organise

Et ce ne sont pas les candidats qui manquent! Après avoir tatonné les premiers jours, Benjamin Vidal occupe la seconde place du classement, bien décidé à ne pas s'arrêter en si bon chemin. Lui qui était au départ parti sur une analyse un peu trop long terme, a très rapidement appris de son erreur, et adapté sa stratégie aux contraintes de temps imposées par le jeu.

Il se concentre maintenant sur le court terme, ce qui s'est révélé payant puisqu'il est parvenu à faire fructifier son capital dans la nuit, jusqu'à atteindre 11.257 euros mercredi midi. De quoi dissiper les craintes liées à son jeune âge et à son manque d'expérience.

Plus loin, sur la troisième marche de ce podium provisoire, Alexandre Fouman s'est tellement pris au jeu qu'il a l'impression de jouer avec son propre argent. Un sentiment qui l'incite à la prudence! Parti doucement au début, le temps de prendre ses marques et d'analyser les effets de marge et de levier, il poursuit tranquillement son chemin. A la hausse sur l'Euro/Dollar et à la baisse sur le CAC40, il a vendu 2/7 de ses positions, et la valeur de son portefeuille s'élève désormais à près de 10.400 euros.

En bas de tableau, les candidats ne désespèrent pas

Très pris par ses cours, Steven Kerob brille par un nombre très faible de trades depuis le début de la compétition; à peine une dizaine en trois jours, contre plus d'une centaine pour Anthony Arias.

Faut-il y voir un lien de cause à effet? Selon lui, c'est "une trop grande prise de risque la première journée, une mauvaise évaluation des effets de marge, et l'impossibilité de se connecter au bon moment, qui ont eu raison d'une bonne partie de son capital". Mais Steven ne se décourage pas. Il attend une impulsion du CAC40 autour de 4.215 points, et compte à la fois sur des effets de levier et une marge plus importante pour remonter la pente. Peut-être de quoi sortir du rouge son portefeuille qui a perdu près du tiers de sa valeur, pour s'établir aujourd'hui à 6896 euros.

Loin derrière lui et les autres candidats, Mathieu Michaud est dans le même état d'esprit. Bien parti au tout début de la compétition, le jeune étudiant a tout simplement oublié de placer un stop-loss sur un indice japonais. Une erreur qui lui a coûté plus des trois-quarts de son capital. Loin d'être abattu, Mathieu compte sur sa position short sur le S&P 500 pour se sortir de ce mauvais pas.

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