Taux: sereins et peu volatiles à 3H du communiqué de la FED.

(CercleFinance.com) - La cascade de record historiques absolus inscrit à la minute même de l'ouverture a Wall-Street (sur le Dow Jones à 15.721Pts, sur le 'S&P' à 1.775, sur le Russel-2000 à 1.123Pts) n'a pas affecté les T-Bonds (2,495 contre 2,51%) ni les Bunds (1,71 contre 1,745%).

Car quelques secondes plus tard, le bal des records était terminé: les chiffres US du jour n'ont pourtant rien de désagréable dans la perspective d'une poursuite des injections monétaires 'à pleine vapeur' jusqu'en mars 2014 (le scénario qui recueille 95% des suffrages).

En effet, les prix à la consommation progressent de +0,2% (et +1,7% en rythme annuel, donc aucune menace inflationniste) et selon ADP, le secteur privé américain n'aurait créé que 130.000 emplois au mois d'octobre (chiffre officiel attendu vendredi, mais ce ne sera naturellement qu'une estimation): la croissance demeure donc paresseuse... pire même, elle semble ralentir.

La FED cdevrait donc confirmer ce soir qu'elle va renoncer pour de longs mois au 'tapering'.
Peut-elle en effet se permettre de surprendre les marchés une seconde fois en l'espace de 6 semaines, en se déjugeant par rapport à la mi-septembre alors que l'économie va manifestement moins bien, et surtout après 2 semaines de 'shutdown'.

Le 'leitmotiv' quotidien nous est resservi sans relâche: la FED va continuer d'injecter jusqu'en mars 2014 et continuer d'apporter un plein support à la croissance.
Conrairement au scénario observé la veille, les taux longs se retendent en Europe du Sud avec +6Pts de base sur les BTP italiens (à 4,20%) et +3Pts sur le '10 ans' espagnol (4,07%): l'inversion de 'spread' entre l'Italie et l'Espagne se confirme alors que les marchés d'actions semblent au contraire estimer que tout va bien pour Rome (qui vole de records en records) tandis que Madrid peine un peu à s'accrocher aux 10.000Pts (sur l'IBEX35).

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