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Thales: a dépassé largement les attentes du consensus.

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(CercleFinance.com) - Thales affiche la plus forte hausse du SBF120 sur les cinq dernières séances (+21%). Le groupe a présenté un résultat net ajusté part du groupe en hausse de 13% en 2012, à 585 millions d'euros. Le résultat opérationnel

(CercleFinance.com) - Thales affiche la plus forte hausse du SBF120 sur les cinq dernières séances (+21%). Le groupe a présenté un résultat net ajusté part du groupe en hausse de 13% en 2012, à 585 millions d'euros. Le résultat opérationnel courant ressort à 927 millions, soit 6,5% du chiffre d'affaires (contre 5,7% en 2011).

'Cette évolution favorable du résultat opérationnel courant reflète une amélioration de la performance opérationnelle et de la maîtrise des coûts, ainsi qu'un niveau de charges de restructuration moins élevé qu'en 2011', explique le groupe d'électronique de défense.

Le chiffre d'affaires total atteint 14.158 millions d'euros en 2012, en augmentation de 9%, en raison de l'incidence de la consolidation de DCNS en intégration proportionnelle à 35%. Hors cet impact, il s'élève à 13.217 millions, en hausse de 1,5% (stable à taux de change constant).

Les nouvelles commandes entrées en carnet au cours de l'année ont atteint 13.293 millions, en augmentation de 1% (-5% hors impact DCNS). Au 31 décembre, le carnet de commandes consolidé atteint 29.658 millions, soit plus de deux ans d'activité.

Malgré un environnement économique défavorable en Europe, Thales table sur des prises de commandes en légère croissance en 2013. Le chiffre d'affaires devrait rester stable, la croissance des activités civiles permettant de compenser une situation moins favorable dans la défense.

Enfin, la poursuite des efforts d'amélioration des performances devrait conduire le groupe à afficher une nouvelle progression de son résultat opérationnel courant, qui devrait s'inscrire en augmentation de 5 à 8% par rapport à 2012.

Morgan Stanley a réitéré sa recommandation 'surpondérer' sur Thales, avec un objectif de cours revu en hausse de 32 à 36 euros. 'Le dossier Thales apparaît séduisant au vu d'un mélange attrayant d'auto-assistance, de faible valorisation, de forte génération de trésorerie et d'une faible exposition au secteur américain de la défense', résume l'analyste.

L'intermédiaire fournit en particulier quatre raisons pour se porter sur la valeur. Il met en évidence (1) la fin du flou entourant la stratégie de l'équipe de direction, (2) une capacité d'économies additionnelles pas totalement prises en compte par le marché, (3) un chiffre d'affaires généré à hauteur de 43% par des activités autres que la défense et (4) une valorisation jugée 'très attractive' offrant selon lui un excellent point d'entrée sur la valeur.

Barclays Capital maintient sa recommandation 'pondérer en ligne' sur Thales, avec un objectif de cours rehaussé de 26 à 28 euros. L'analyste fait remarquer que le groupe a dépassé de 11% les attentes du consensus, une performance qu'il juge tout à fait 'décente', mais s'interroge ouvertement sur le processus de revue stratégique dévoilé par le nouveau directeur général, Jean-Bernard Levy.

L'intermédiaire redoute que cette réflexion s'inscrive en porte-à-faux avec les espoirs de redressement des marges bénéficiaires manifestés par les investisseurs.

'S'il est vrai que nous ne considérons pas l'annonce comme aussi significative que le plan de restructuration massif qui avait été mis en place en 2009, nous avons été étonnés d'entendre l'équipe de direction parler d'un nouveau réalignement de l'organisation sur la stratégie', écrit Barclays Capital.

'Nous estimons que cela pourrait retarder le vif redressement de la rentabilité et par conséquent condamner les titres à évoluer dans un trading range relativement réduit sur le court terme', conclut-il.

J.P. Morgan a pour sa part entamé le suivi du titre Thales avec une recommandation 'surpondérer' et un objectif de cours de 33 euros dans le cadre d'une étude sectorielle.

L'analyste considère que Thales possède, aux côtés d'EADS et Rolls-Royce, l'un des plus importants potentiels de progression au sein du secteur. Il commence par rappeler que le titre a systématiquement fait moins bien que l'indice MSCI Europe depuis 2001, à l'exception de trois exercices.

J.P. Morgan attribue cette sous-performance à une marge d'exploitation insuffisante, à une faible génération de trésorerie et à une approche stratégique jugée trop floue.

Au vu de la solide structurelle bilantielle de l'électronicien de défense, l'intermédiaire considère toutefois le titre comme l'un des moins chers du secteur européen de l'aéronautique et de la défense.

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