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Une semaine de pause à la Bourse de Paris

En attendant la réunion de la Fed et le référendum en Ecosse, la Bourse de Paris a aligné les séances sans conviction

En attendant la réunion de la Fed et le référendum en Ecosse, la Bourse de Paris a aligné les séances sans conviction - Caroline et Louis VOLANT - Flickr - CC

Entre deux réunions de banques centrales et avant une semaine très chargée, le marché parisien a évolué sans réelle tendance. Le CAC40 a grapillé ce vendredi 12 septembre 0,02% à 4441 points, soit un repli hebdomadaire de 1 %.

Après avoir été portés par les mesures de la BCE, les investisseurs ont choisi d'empocher quelques bénéfices. Résultat, la performance hebdomadaire est négative: - 1 % 

Particulièrement calme, la séance de lundi a donné le ton pour le reste de la semaine. En l’absence de rendez-vous majeurs des deux côtés de l’Atlantique, le CAC40 a ainsi accusé un léger repli de - 0,26 %, à l'issue de la première séance de la semaine. Plutôt logique après avoir gagné 2,41 %, la semaine passée.

Prudence avec la Russie et l'Ecosse 

Mardi, même ambiance, les initiatives ont été limitées. Une prudence motivée par les incertitudes entourant l’avenir de l’Ecosse à neuf jours du référendum d’indépendance. La Bourse de Paris a terminé en baisse de 0,50 % tandis que Londres a cédé 0,08 %.

Mercredi, le ministre des Finances Michel Sapin a abaissé les prévisions de croissance de la France et annoncé une hausse du déficit public à 4,3 % en 2015. L'objectif des 3 % a été remporté à 2017. Une mauvaise nouvelle sur le front macroéconomique qui n’a pas perturbé les financiers. Le CAC40 a fini à l'équilibre mercredi (-0,04 %), Francfort a cédé 0,11 %, Londres a pris 0,02 %.

Côté entreprises, l’entrée en force d’Apple dans le paiement mobile a profité à Gemalto qui s'est hissé en tête du CAC40 avec un gain de 1,11 %.

Du rouge encore jeudi. En baisse de 0,22 %, la Bourse de Paris a signé une cinquième séance consécutive de baisse. Coté valeurs , Air France-KLM s'est démarqué avec une hausse de 1,90%. Les objectifs de rentabilité présentés par Alexandre de Juniac dans son plan Perform 2020 semblent avoir convaincu. Le titre a gagné 1,90 % à 8,63 euros.

Vendredi, le marché n’a pas pris de position marquée. L’entrée en vigueur des nouvelles sanctions européennes contre la Russie a sans doute incité à une certaine prudence. Côté entreprises, on a assisté à un nouveau rebondissement dans le rachat du Club Med, avec la contre-attaque du chinois Fosun qui a déposé une offre à 22 euros par action, supérieure à celle de l'homme d'affaires italien Andrea Bonomi. L’action a été suspendue jusqu'à lundi. 

Trois échéances d'importance

La semaine prochaine, changement de rythme avec plusieurs rendez-vous aux enjeux très importants. Les festivités commenceront dès mercredi avec la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine qui permettra, peut -être, d'en savoir plus sur le calendrier de la remontée des taux..

Jeudi, tous les regards seront tournés vers l'Ecosse pour la tenue du référendum sur l'indépendance du pays. Enfin vendredi, c'est l'agence de notation Moody's qui donnera son verdict sur la note souveraine de la France. Une note qui sera sans doutée influencée par les résultats du vote de confiance auquel se sera soumis le gouvernement mardi. 

Charlyne Legris