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UPDATE: Arkema vise une nette progression de ses résultats d'ici à 2020

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--Arkema confirme ses objectifs pour 2012 et 2026 --Le chimiste table sur une poursuite de l'amélioration des résultats d'ici à 2020 --Le dividende sera en hausse "significative" en 2012 (Actualisation: précisions sur les objectifs fina

--Arkema confirme ses objectifs pour 2012 et 2026

--Le chimiste table sur une poursuite de l'amélioration des résultats d'ici à 2020

--Le dividende sera en hausse "significative" en 2012

(Actualisation: précisions sur les objectifs financiers, commentaires de la direction sur les perspectives et réaction du titre en Bourse).

PARIS (Dow Jones)--Le chimiste Arkema (AKE.FR) vise pour les prochaines années une croissance rentable, grâce à son développement organique, son essor international et la montée en puissance de ses spécialités. Le groupe, qui a annoncé mardi la réorganisation de ses activités en trois pôles, n'exclut pas une entrée au CAC 40 dans un avenir proche, selon son président-directeur général Thierry Le Hénaff.

A l'occasion de sa journée investisseurs, le groupe a confirmé ses objectifs pour 2012 et 2016 et dévoilé ses ambitions pour 2020: le chiffre d'affaires devrait atteindre 6,5 milliards d'euros en 2012, puis 8 milliards d'euros en 2016 et 10 milliards d'euros en 2020, a détaillé Arkema.

Le taux de marge d'exploitation (marge d'Ebitda) devrait de son côté ressortir à environ 15% cette année, 16% en 2016 et près de 17% en 2020, toujours selon les prévisions du chimiste. Pour 2016, Arkema table également sur un bon niveau de cash flow, a noté son patron. En 2011, le groupe avait dégagé un Ebitda (excédent brut d'exploitation) de 1,03 milliard d'euros pour une marge d'Ebitda de 17,5%, soutenu par un environnement de marché qualifié de "très porteur" et par une hausse de 21,2% à 5,9 milliards d'euros du chiffre d'affaires.

Dans le cadre de la refonte de son activité, qui a vu 30% du portefeuille d'actifs remplacé, Arkema a dévoilé mardi une organisation en trois pôles, contre deux auparavant: matériaux haute performance, spécialité industrielles et solutions de revêtement.

L'objectif de groupe, a expliqué son PDG, sera dans les années à venir le développement dans la zone Asie/reste du monde, notamment en Inde, au Moyen-Orient et au Brésil, ainsi que le retour à un poids "plus satisfaisant" de l'Europe. Les Etats-Unis, premier marché du groupe, resteront pour leur part un "pilier très fort", selon le dirigeant.

En plus de la croissance externe, le groupe mise sur l'innovation, et investit chaque année 150 millions d'euros en recherche-développement, dont les trois-quarts en France, a souligné Thierry Le Hénaff. La chimie industrielle, qui regroupe les divisions matériaux haute performance et solutions de revêtement, est appelée à "monter en puissance", a-t-il répété.

Si le groupe a clairement affiché ses ambitions de croissance des résultats, donnant pour gage une promesse de dividende en hausse "signficative" cette année et égal à 30% du résultat net courant en dividende avant 2016, il n'a pour autant pas l'intention de fusionner avec l'un de ses concurrents.

Interrogé à ce sujet lors de la conférence de presse, Thierry Le Hénaff a insisté sur l'indépendance d'Arkema, une stratégie qui n'a "absolument pas bougé" depuis l'introduction du groupe en Bourse.

Début juillet, l'action Arkema avait flambé en Bourse, dopée par une information de presse rapportant que le groupe de chimie avait reçu plusieurs offres d'achat. Selon le site Alphaville, l'américain DuPont (DD) et l'allemand BASF (BAS.XE) faisaient partie des repreneurs potentiels.

Arkema, ancienne filiale de la major pétrolière Total (FP.FR) cotée depuis la mi-mai 2006, pourrait à terme rejoindre le franco-belge Solvay (SOLB.BT) au CAC 40, selon Thierry Le Hénaff. Sans donner de calendrier et en soulignant qu'il ne s'agissait "pas d'une obsession" pour le groupe, il a déclaré qu'Arkema était "aux portes" de l'indice-phare de la Bourse de Paris.

Mardi vers 11h40, le titre se repliait de 7,2% à 71,84 euros, portant la capitalisation du groupe à environ 4,5 milliards d'euros contre 1,7 milliard d'euros à l'introduction en Bourse voilà six ans.

-Marion Issard, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 75; marion.issard@dowjones.com

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September 18, 2012 06:08 ET (10:08 GMT)

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