BFM Patrimoine
Placements

UPDATE: S&P réduit à 0,1% sa projection pour la croissance française en 2013

BFM Patrimoine
(Actualisation: précisions sur les raisons ayant poussé S&P à réviser ses projections pour la France et l'Allemagne et diminution de la probabilité d'une récession dans la zone euro au-delà de 2014) PARIS (Dow Jones)--Dans un climat écono

(Actualisation: précisions sur les raisons ayant poussé S&P à réviser ses projections pour la France et l'Allemagne et diminution de la probabilité d'une récession dans la zone euro au-delà de 2014)

PARIS (Dow Jones)--Dans un climat économique européen "incertain", Standard & Poor's a révisé jeudi sa projection de croissance pour la France en 2013, la ramenant de 0,4% à 0,1%.

La perspective de croissance de l'Allemagne a pour sa part été revue de 1,2% à 0,9% alors que l'économie de la zone euro devrait se contracter de 0,1% en 2013, après une récession attendue à 0,6% cette année, a indiqué l'agence d'évaluation financière dans un rapport.

Dans le cas de la France, la révision est liée à l'impact négatif, estimé à -0,2%, du ralentissement plus prononcé qu'attendu en 2012, année pour laquelle S&P prévoit une croissance limitée à 0,1%. Dans celui de l'Allemagne, l'agence de notation estime que les entreprises investiront moins qu'elle ne le prévoyait dans ses projections de de septembre dernier.

S&P n'a pas changé sa projection de croissance pour la zone euro en 2013, maintenue à 0%, mais a révisé celle de 2014, la ramenant de 1,2% à 1%. Standard & Poor's juge que "les risques de tension à la baisse ont légèrement diminué" et estime à une chance sur trois le risque de prolongation de la récession au-delà de 2014 dans la zone euro, contre 40% de chances dans son rapport de septembre.

"Les perspectives économiques européennes pour 2013 restent incertaines", affirme Standard & Poor's, soulignant que trois facteurs détermineront la durée et la profondeur de la récession de la zone euro: la vigueur de la reprise du commerce extérieur, "en particulier dans les pays émergents", l'évolution des salaires et des prix, "en particulier dans les économies de la périphérie" et la "capacité à restaurer une transmission effective de la politique monétaire vers l'économie réelle".

"S&P pense qu'en 2013, la zone euro commencera vraisemblablement à ressentir les effets de la reprise de la demande internationale et d'une certaine stabilisation des marchés de la dette souveraine", note l'agence. Celle-ci regrette que la "rigidité des prix au sein des pays de la périphérie freine actuellement la reprise de la demande intérieure".

-Eric Chalmet, Dow Jones Newswires; +33 (0)1 40 17 17 65; eric.chalmet@dowjones.com

(END) Dow Jones Newswires

December 13, 2012 09:56 ET (14:56 GMT)

© 2012 Dow Jones & Company, Inc.

Dow Jones Newswires -IDSS2-