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Vêtements, électroménager...: ce qui va bientôt augmenter

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Nicolas Sarkozy participe ce mardi à Bruxelles à une réunion consacrée à la flambée des cours des matières premières. Après l'alimentaire, de nouvelles hausses se profilent pour les Français dans les mois qui viennent. Voici lesquelles.

Une étude publiée la semaine dernière révélait qu'en moyenne, le prix des matières premières avait augmenté en 2010 de 30% sur l'ensemble de la planète. On a souvent évoqué le cas des céréales, dont la hausse des cours entraine depuis plusieurs mois celle du prix de certains aliments (en 2010, le cours du blé affiche + 15% notamment). Mais le phénomène s'apprête désormais à envahir d'autres secteurs, plus inattendus.

15% plus cher pour un jean's ou un t-shirt

C'est dans celui du textile que l'on doit sans doute s'attendre en premier lieu à payer plus cher. En un an, le prix du coton a explosé de + 69%. A ce niveau, la répercussion dans les rayons est immédiate. Le coton représente en effet presque la moitié du coût de production d'un drap, par exemple. Le linge de maison devrait ainsi accuser environ 20% de hausse très prochainement. Les vêtements sont aussi concernés, bien que dans une moindre mesure. Le prix d'un jean's ou d'un t-shirt risque d'augmenter de 15% sous peu. Plus surprenant encore, la maroquinerie. Cette année, le cuir coûte 10% plus cher qu'en 2010. Manteaux, sacs et saccoches vont donc logiquement suivre la tendance.

Seule l'automobile résiste pour l'heure à la hausse

L'explosion du cours des différents métaux commence également à impacter certaines industries produisant des biens de consommation courante, comme dans l'électroménager et le high-tech. Téléviseurs, machines à laver, équipements de bureautique.. autant de produits utilisant le cuivre, le fer ou l'aluminium. Ainsi, le géant Electrolux annonce une augmentation générale de ses prix de 5% à 7% d'ici la fin de l'été. Pour l'heure, seule l'automobile résiste au phénomène. Bien que l'acier - très utilisé dans le secteur - ait connu sur un an une hausse de 22%, les constructeurs et les sous-traitants affirment qu'ils parviennent encore à absorber les surcoûts.