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Wall Street:cumule tous les classiques d'1 hausse programmée

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(CercleFinance.com) - La tradition de la hausse du vendredi -ou du 'vendredi vert'- a été respectée à Wall Street: les indices US reprennent exactement le terrain perdu la veille (+0,7%). Mieux, la tactique de 'l'arrachage des cours à la derniè

(CercleFinance.com) - La tradition de la hausse du vendredi -ou du 'vendredi vert'- a été respectée à Wall Street: les indices US reprennent exactement le terrain perdu la veille (+0,7%).

Mieux, la tactique de 'l'arrachage des cours à la dernière minute' a rendu la hausse encore plus belle entre 20H57 et 21H00: les indices US ont bénéficié d'un 'bonus' de +0,25% (le 'S&P' passant de 1.553 à 1.557, le Dow Jones de 14.486 à 14.512Pts).

Mais ce qui peut également intriguer, c'est de voir à quel point les échanges sont resté sous contrôle dès que les 14.500 ont été atteints sur le Dow Jones: les cours ont fluctué au sein d'un corridor de 0,25% d'amplitude durant plus de 7 heures (les 2 bornes ayant été testées successivement au cours des 5 dernières minutes).
Un grand coup de chapeau aux programmeurs des robots algorithmiques qui ont tué tout suspens dès la première demi-heure de cotations en plaçant les indices US là où il était prévu de les installer pour aborder le week-end avec sérénité.

Wall Street semble triompher de toutes les incertitudes, de toutes les mauvaises nouvelles, de tous les plus sombres présages économiques: les investisseurs US font de nouveau le pari que le week-end va résoudre tous les problèmes (Chypre, Italie, déficits US, absence de croissance en Europe...).

Intuitivement, les non-initiés supposent qu'il y dû y avoir au moins une 'bonne nouvelle' pour doper New York.

Mais en réalité, il semble tout simplement que ce soit l'absence de 'mauvaise nouvelle' (aucune 'stat' publiée ce vendredi aux Etats Unis), ce qui a permis aux opérateurs de se focaliser sur les bons résultats pour le groupe Nike (qui bondit de +11% grâce à une forte hausse des ventes aux Etats Unis).
De de facto, le profit warning de Fedex, Caterpillar ou d'Oracle sont déjà oubliés en moins de 24H.

La résilience de Wall Street s'explique surtout par les 4Mds$ injectés quotidiennement par la FED car cette semainje a été marquée par une accumulation d'annonces défavorables sur le front de la croissance en Europe avec une chute collective des 'PMI'.

Les gérants US considèrent par ailleurs que l'Union européenne, le FMI et la BCE ne se seraient pas lancés dans des plans de sauvetage très onéreux et dans des politiques monétaires non conventionnelles depuis deux ans pour, au final, se prendre les pieds dans le tapis avec un enjeu de 6MdsE concernant un pays qui pèse 0,2% du PIB européen.

Un tel psychodrame pour 'si peu de milliards' invite pourtant à s'interroger sur ce que dissimule le sommet de l'iceberg chypriote.

Cette affaire a déjà beaucoup révélé concernant le fonctionnement de la BCE et de Bruxelles... et du rôle central joué par Wolfgang Schaüble, l'inflexible Ministre des Finances allemand.

En d'autres termes le marché s'applique la méthode Coué 'ça va bien se passer, ça va bien se passer, tout va très bien se passer'.

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