Wall Street: début de séance très nerveux.

(CercleFinance.com) - Après une ouverture favorable, les marchés d'actions américains sont repassés dans le rouge mercredi matin, les investisseurs ne voulant prendre aucun risque sans éclaircissement sur la politique monétaire de la Fed.

Le Dow Jones - qui prenait 0,6% dans les tous premiers échanges - affiche un score parfaitement nul en fin de matinée, tandis que le Nasdaq Composite se replie de 0,1% à 3431,9 points.

Les marchés restent difficiles à suivre et peu d'intervenants s'avèrent capables d'expliquer les mouvements de 'yo-yo' que connaissent les indices new-yorkais.

'Personne ne veut mettre son argent sur les actions en ce moment', souffle simplement un trader. 'Le Dow Jones a récemment mis fin à sa série de 21 mardis consécutifs de hausse et on se dit que ça n'a rien de bon', poursuit le professionnel.

L'indice de volatilité VIX du CBOE - souvent dénommé 'indice de la peur' - remonte d'ailleurs de 0,5% à 17,1 points.

En l'absence de tout nouveau élément d'impulsion, les investisseurs ne peuvent que porter leurs espoirs sur la Fed, qui tiendra sa réunion de comité de politique monétaire la semaine prochaine.

L'évènement ne devrait donner lieu à aucune annonce majeure, les professionnels retenant plutôt les FOMC de septembre ou d'octobre pour l'annonce d'une réduction des injections massives de liquidités.

Sur le Dow, seul HP se met véritablement en évidence (+4% à 35,2 dollars) alors que sa présidente, Meg Whitman, a déclaré ce matin sur CNBC que le prochain objectif du groupe informatique était de renouer avec une croissance de son chiffre d'affaires.

Pfizer lui emboîte le pas (+0,8% à 28,6 dollars) après avoir annoncé qu'il recevrait 2,15 milliards de dollars de la part de Teva et de Sun, deux fabricants de génériques, au titre du règlement à l'amiable d'un ancien litige autour d'un médicament contre le reflux gastro-oesophagien.

Le brut se raffermit un peu (+0,8% à 96,2 dollars) alors que l'Agence américaine d'information sur l'énergie (EIA) a annoncé une hausse des stocks de pétrole brut aux Etats-Unis, de 2,5 millions de barils la semaine dernière.

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