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Wall Street: le Dow irrésistiblement aspiré vers les 14.000.

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(CercleFinance.com) - Ni la chute de l'indice de confiance des ménages en janvier, ni l'essoufflement de la croissance US dès que le Pentagone ralentit ses commandes n'ont ralenti la marche triomphale du Dow Jones vers la reconquête des 14.000Pts.

(CercleFinance.com) - Ni la chute de l'indice de confiance des ménages en janvier, ni l'essoufflement de la croissance US dès que le Pentagone ralentit ses commandes n'ont ralenti la marche triomphale du Dow Jones vers la reconquête des 14.000Pts.
Le 'Dow' a donc gagné 1,08% vendredi et clôturé à 14.010Pts -comme beaucoup l'espéraient depuis début janvier-, le S&P prend +1% à 1.513Pts et le Nasdaq (+1,17%) égale son record de mi-septembre à 3.180Pts.

Le Russel-2000 (+1%) pulvérise un nouveau record absolu à 911Pts (et 912,5Pts à quelques minutes du coup de cloche final) et le 'Dow Transport' (+0,9%) égale celui du début de la semaine à 5.860Pts.

Le vrai 'bon chiffre' de vendredi, ce fut la hausse de l'ISM manufacturier en janvier (qui fait un bond vers 53,1 contre 50,2 fin 2012) mais les indices US avaient déjà acquis l'essentiel de leurs gains avant sa parution à 16H, les opérateurs trouvant dès 14H30 des motifs d'optimisme avec les chiffres de l'emploi.

Ils n'avaient pas de quoi se réjouir avec la création de 157.000 emplois non-agricoles -un chiffre parfaitement en ligne avec les estimations des économistes-, pas davantage de la remontée du chômage à 7,9% alors que le consensus de marché attendait 7,8%..
Mais la confiance est revenue avec la révision en hausse concernant novembre, de 161.000 à 247.000, puis sur décembre, de 155.000 à 196.000: ce sont donc 127.000 jobs supplémentaires qui ont été 'retrouvés' par le département du travail.
Et pour le coup, c'est une vraie surprise vu la stagnation du PIB.

Et dans l'ambiance actuelle, ce n'est même pas la peine d'attirer l'attention des opérateurs sur le très faible taux de participation de la population active qui reste au plancher à 63,6% puis de la stagnation des heures travaillées, inchangées à 34,4 en 'hebdomadaire', les revenus progressant de seulement 0,2% après +0,3% en novembre.

De toutes façons, depuis le début du mois de janvier, Wall Street est systématiquement poussé vers de nouveaux plus hauts à la veille du week-end, sachant que pour tous les logiciels de trading 'basiques' (intégrant les règles élémentaires de l'analyse technique), le diagnostic 'induit' sera à 99% la poursuite du mouvement (théorie de la queue qui remue le chien).
Les 'bulls' ont abordé le weekend avec le sentiment que tous les voyants sont au vert puisque 69% des résultats trimestriels parus sont ressortis supérieurs aux prévisions (systématiquement minorées par rapport aux attentes réelles des professionnels) contre 66% en moyenne sur 2 décennies.
Mais attention car l'expérience démontre également que les 'bonnes surprises' sont bien plus nombreuses au sein des 250 premières publications que des 250 dernières: le score pourrait bien se rapprocher de la moyenne que tendre à rejoindre les 70% (qui signerait en effet un très bon millésime).
Et puis, il y a les prévisions des entreprises... sur lesquelles les commentateurs se montrent beaucoup plus discrets car avec une Europe en récession et un Yen dynamité par Shinzon Abe (il dévisse de -27% en 2 mois et demi), il est bien difficile de proposer des 'guidance' pour 2013.

La semaine qui débute demain sera ponctuée par la publication des chiffres des commandes aux entreprises US, l'ISM des services et les crédits à la consommation puis pour finir, la balance commerciale vendredi.

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