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Wall Street: programmé pour finir le 1er trimestre au zénith

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(CercleFinance.com) - Le scénario est 'cousu de fil blanc': Wall Street a été 'tiré à la hausse' durant toute la séance, avec en point d'orgue le traditionnel 'coup de pouce de la dernière minute' qui permet de finir au plus haut du jour, de l

(CercleFinance.com) - Le scénario est 'cousu de fil blanc': Wall Street a été 'tiré à la hausse' durant toute la séance, avec en point d'orgue le traditionnel 'coup de pouce de la dernière minute' qui permet de finir au plus haut du jour, de la semaine et de l'histoire pour le Dow Jones (+0,77% à 14.560Pts).

Il est évident pour tous les opérateurs que le trimestre est sensé s'achever au plus haut dans 48H (dernière séance du mois ce jeudi, le vendredi étant férié: c'est le 'good friday').

La 'main invisible' qui soutient les actions US (la main de la FED qui dépose 4Mds$ par jour sur un coin de son guichet) ne prend même pas la peine de rester discrète ce mardi.

Les indices ont été fermement maintenus durant plus de 6 heures au sein d'un corridor de fluctuation d'une étroitesse surnaturelle (moins de 0,3% de volatilité sur le 'Dow' ou le 'S&P') et les indices US n'ont réagi -tout naturellement- qu'aux 'bons indices' (ou ressentis comme tels) et ont complètement ignoré les mauvais.
Car il y en eu... et ils étaient au moins aussi nombreux que les 'bons'.

A commencer par une chute de -4,6% des ventes de maisons neuves en février (une stabilité était attendue).

Tout est dailleurs affaire de 'présentation': les commandes de biens durables au moins de février qui ne sont en réalité pas si 'bullish' que le marché affecte de le croire si on rentre un peu dans le détail.

Le score de +5,7% en février peut sembler flatteur mais il succède à un mois de janvier très médiocre (-4,9%): ce sursaut était attendu car il dépend très largement des ordres d'achat passés par Boeing et dans une moindre mesure par le Pentagone.

Les commandes de Boeing ont bondi de +95,3% (après -24 en janvier) et cela fait vraiment toute la différence.
En effet, hors secteur aéronautique, le chiffre de février s'avère négatif de -0,5% et hors armement, le score est de -2,7%.

C'est la première baisses enregistrée en 6 mois, avec une chute de -4,4% dans la sidérurgie, -2,2% dans les machines outils et -7,6% dans le secteur 'équipement de réseau'.

Bilan positif tout de même pour le secteur automobile avec une hausse de +3,8%.

Du côté des prix immobiliers, une nouvelle progression de 0,1% (le plus petit écart mesurable) a été enregistrée en février après +0,2% en janvier... mais une fois encore, tout est affaire de présentation.

Les médias se focalisent sur un autre 'angle' beaucoup plus spectaculaire zr propre à enthousiasmer un public 'non averti': il s'agit de la hausse de +8,3% sur 12 mois, la plus forte depuis fin 2006 (fin de la bulle immobilière).
Cela évite de s'appesantir sur le fait que le rythme de la hausse ralentit nettement depuis 3 mois: oui, tout est affaire de présentation !

S'agissant des locomotives de cette hausse de Wall Street, citons Mastercard +3%, Intel +2,8%, Hewlett Packard +2,3%, Visa +2,1%, Pfizer +1,6%.

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