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Wall Street: sanctionne le manque d'avancées au Congrès US.

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(CercleFinance.com) - Cette séance de consolidation s'est déroulée en 3 temps: la glissade a été rapide entre 15H30 et 17H45 puis les scores ont ralenti leur décrue au cours des 4 heures suivantes avant d'accélérer à la baisse au cours du de

(CercleFinance.com) - Cette séance de consolidation s'est déroulée en 3 temps: la glissade a été rapide entre 15H30 et 17H45 puis les scores ont ralenti leur décrue au cours des 4 heures suivantes avant d'accélérer à la baisse au cours du dernier quart d'heure et très fortement au cours des 5 dernières minutes.
Nasdaq chute au final de -2% à 3.695, c'est à dire deux fois plus lourdement que le Dow Jones et le 'S&P' (-1,07 à -1,25% respectivement).
Ce genre de scénario n'était clairement anticipé par personne (pas plus que la chute de -1,75% du Russel-2000).
En ce qui concerne le VIX (qui grimpe encore de +5,5%), il effectue une percée au-delà des 20,50 pour la 1ère fois depuis fin juin.

Les marchés espéraient sans grande illusion que le discours de Barack Obama et la séance de questions réponses qui s'en est suivie apporteraient quelques raisons d'espérer une avancée dans les tractations entre Démocrates et Républicains mais le Président n'a rien proposé de nouveau et s'est borné à rappeler qu'un 'défaut' sur la dette engendrerait chaos et catastrophe économique, faisant replonger les USA dans une situation pire qu'au soir de la faillite de Lehman.

Là où Barack Obama n'a peut être pas tort, c'est lorsqu'il affirme que 8 jours de 'shutdown' ont affaibli la crédibilité des Etats Unis.

En attendant, les politologues, les chroniqueurs et Wall Street restent massivement convaincus qu'un compromis sera trouvé, que le plafond de la dette sera relevé moyennant quelques mesures d'économies sur le fonctionnement de l'Etat... étant entendu qu'il est désormais hors de question de revenir sur 'Obamacare' (depuis le 30 septembre dernier).

Wall Street a manifesté ce mardi sa mauvaise humeur et tout le monde considère qu'il s'agit d'un moyen de pression sur les parlementaires, avec comme message implicite: trouvez rapidement un arrangement entre membres du Congrès et nous arrêtons de faire baisser les cours.

Mais c'est peut être une façon habile de justifier les ventes par un motif politique alors que ceux qui réduisent la voilure considèrent simplement que les actions ont trop monté, que les PER sont trop élevés dans un contexte de croissance paresseuse (le FMI révise à la baisse sa prévision de croissance 2013 à +1,6% et la maintient à +2,6% en 2014).

Peu après la clôture, Alcoa surprenait agréablement avec un profit de 11 Cent par titre au lieu de 5 Cents anticipés et la confirmation d'une hausse de 7% de la demande attendue en fin d'année: le titre grimpait de +3% sur cette première publication trimestrielle très attendue.

Les principaux replis du jour ont affecté Facebook (-6,7%), Baidu (-5,6%), Alexion -5,3%), Amgen (-4,5%), Vertex (-4,3%), Priceline (-4,2%), Gilead (-3,9%), Yahoo (-3,5%), Micron (-3%).
Parmi les rares hausses du jour, on remarquait le rebond des valeurs de la distribution après une très mauvaise entame de semaine la veillle: Wal-Mart a repris +1,4%, Procter & Gamble +0,9%, JC-Penney +0,8%.

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