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Areva: pas de licenciements, promet Rebsamen

François Rebsamen s'est voulu rassurant quant aux effets sociaux du plan d'économies d'Areva.

François Rebsamen s'est voulu rassurant quant aux effets sociaux du plan d'économies d'Areva. - Alain Jocard - AFP

Le ministre du Travail a réagi aux mauvais résultats du groupe nucléaire, assurant qu’aucun licenciement n’interviendrait. Pour autant, des suppressions de postes ne sont pas à exclure.

Actionnaire à 87% d’Areva, l’Etat français sera attentif au plan d’économies annoncé ce mercredi 4 mars par le groupe nucléaire. Le ministre du Travail François Rebsamen a ainsi déclaré ne pas avoir connaissance à ce stade d'un plan social chez Areva, qui a fait état d'une perte record de près de 5 milliards d'euros.

"On va suivre ça de près", a promis le ministre sur France Inter, précisant qu'à ce stade aucune suppression de postes n'avait été évoquée, notamment lors d'une rencontre lundi avec le dirigeant du groupe Philippe Varin en présence du ministre de l'Economie Emmanuel Macron. "S'il y avait des suppressions de postes, cela se ferait bien sûr sans licenciements", a-t-il ajouté.

"Il faut redresser la barre"

"Effectivement, il faut redresser la barre", et retrouver "un milliard d'euros d'ici trois ans", a poursuivi François Rebsamen. "On va voir comment M. Varin envisage de proposer de redresser Areva", a-t-il ajouté.

Il a précisé que lors de la rencontre de lundi, le responsable d'Areva et les ministres avaient "fait le bilan pour voir comment on en était arrivé là, quels étaient les chantiers qui avaient dérapé, quelle était la conjoncture", mais a assuré qu'aucun plan social n'avait été évoqué.

Moins optimiste que le ministre, le directeur général d’Areva a de son côté évoqué d’éventuels effets sur les effectifs du groupe. "Nous ferons tout pour que, s'il doit y avoir des départs, ils se fassent sur la base du volontariat", a ainsi déclaré Philippe Knoche, lors d'une conférence de presse à l'occasion de la présentation des résultats.Tandis que Ségolène Royal, la ministre de l'Ecologie, a de son côté des "départs volontaires ou anticipés" à venir.

Y.D. avec AFP