Assurance-chômage: Gattaz ne veut pas négocier "sous pression" du calendrier électoral
Le président du Medef Pierre Gattaz a estimé mardi que les négociations sur l'assurance chômage, bloquées depuis plusieurs mois, ne devaient pas être soumises à la "pression" de l'élection présidentielle, la signature d'un accord avant mai n'étant pas impérative, selon lui.
"Je ne veux pas qu'on se mette une pression particulière par rapport à l'élection présidentielle", prévue les 23 avril et 7 mai prochains, a assuré le responsable de l'organisation patronale lors d'une conférence de presse.
"Le constat" avant tout
Si une solution est trouvée "avant mai, tant mieux, si c'est après mai, tant pis", a-t-il ajouté, jugeant nécessaire d'avoir au préalable un "diagnostic" et "une vision partagée" entre les partenaires sociaux sur les défis posés à l'assurance chômage.
"Ce qui est important, c'est ce constat", a insisté Pierre Gattaz, disant espérer que les partenaires sociaux soient "suffisamment pragmatiques et responsables pour réussir cette phase" de diagnostic, nécessaire avant de "trouver une solution"
"Si on le fait pas, on prouvera à la France et aux Français que sur des sujets majeurs de responsabilité, du paritarisme, on ne sait pas se mettre d'accord, et ça ce n'est pas très bon", a-t-il poursuivi.