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Volailler Doux: le saoudien Almunajem prêt à rentrer au capital

Le volailler Doux voit son avenir s'éclaircir, avec la possible prise de capital d'un groupe saoudien.

Le volailler Doux voit son avenir s'éclaircir, avec la possible prise de capital d'un groupe saoudien. - -

Le volailler français Doux pourrait voir son premier client, le groupe saoudien Almunajem, "prendre une participation significative au capital", ce qui offrirait une bouffée d'air frais au groupe français.

La bonne nouvelle pourrait se confirmer. Le groupe saoudien Almunajem, premier client du volailler breton Doux, s'est dit prêt vendredi à "prendre une participation significative au capital" de l'entreprise, en redressement judiciaire.

Le représentant du groupe en France, Amr Al Kouatli, a précisé à l'AFP que sa participation serait "dans un ordre de grandeur autour de 25%" mais que le montant exact "pourrait varier". Il a affirmé qu'Almunajem "travaillait de manière très étroite" avec le gouvernement français dans ce dossier. Le groupe Doux avait évoqué dès le mois de septembre une possible entrée à son capital de son partenaire saoudien.

Interrogé sur le montant de l'investissement, Amr Al Kouatli a répondu qu'il "préférait que tout chiffre reste confidentiel". "Nous travaillons d'arrache-pied pour rapprocher les points de vue des différentes parties", a ajouté le représentant du groupe saoudien.

Redressement judiciaire depuis 2012

La famille Doux contrôle 80% du capital du volailler, et BNP Paribas 20%. L'homme d'affaire s'est dit "optimiste" sur les chances de conclure "un pacte d'actionnaires".

En mai, la société Doux, qui se trouve en redressement judiciaire depuis l'été 2012 et a déjà supprimé un millier d'emplois, avait annoncé une autre arrivée prochaine à son capital, celle de l'homme d'affaires Didier Calmels. Ce projet, qui avait suscité une certaine défiance des syndicats, ne s'est toujours pas concrétisé.

Almunajem se présente dans un communiqué comme un fidèle client de Doux "depuis plus de 40 ans". Il affirme qu'il "participe activement, depuis juin 2012, notamment par le paiement accéléré de ses commandes, et par l'augmentation du volume d'achat, à l'amélioration de la trésorerie et à la poursuite de l'activité".

A. G. avec AFP