Mobilisation des fonctionnaires: de 209.000 à 400.000 manifestants

C'est la fin de ce direct, merci de nous avoir suivi. La prochaine manifestation, à l'initiative de la CGT, aura lieu le 19 octobre.

Plusieurs interpellations à Paris 

Les forces de l'ordre "ont procédé à 8 interpellations pour port d'armes prohibé, port d'armes par destination, dégradations et jet de projectiles", précise la préfecture de police dans son communiqué. 

Des manifestants et des membres des forces de l'ordre blessés

À Paris, "3 membres des forces de l'ordre ont été blessés ainsi que 2 personnes parmi les manifestants", indique la préfecture de police dans son bilan de la manifestation.

26.000 manifestants à Paris, selon la police

De source policière, 26.000 personnes se sont mobilisées dans la capitale lors de cette journée d'action des fonctionnaires, 45.000 selon la CGT.

Quelques incidents en marge du cortège parisien

Une agence bancaire a été prise d'assaut mardi après-midi, avenue Daumesnil, dans le XIIe arrondissement de Paris. La portée d'entrée a été fracturée et plusieurs individus sont entrés à l'intérieur de l'agence, avant de s'en prendre à un distributeur de billets.

400.000 manifestants dans toute la France, selon la CGT

Environ 400.000 agents publics ont manifesté dans toute la France mardi, dont 45.000 à Paris, selon les estimations de la CGT. Ces estimations portent "sur 70 manifestations", sur un total d'environ 130, "dont les plus importantes", a précisé l'organisation syndicale à l'AFP.  

La France Insoumise présente à Paris, mais sans Mélenchon

Les députés de la France Insoumise ont planté leur tente à Paris pour soutenir les manifestants. Jean-Luc Mélenchon n' a pas été aperçu dans le cortège.

Philippe Martinez (CGT): "Les fonctionnaires ont besoin de reconnaissance"

Présent dans le cortège des manifestants à Paris, Philippe Martinez, secrétaire général de la CGT a déclaré sur l'antenne de BFMTV: "Lorsqu'il y a des catastrophes naturelles ou des attentats, les services publics sont là. Les fonctionnaires ne sont pas des fainéants. On les accuse de tous les maux du pays, mais ils ont avant tout besoin de reconnaissance, ce qui passe par des hausses de salaires et de meilleures conditions de travail. Au lieu d'instaurer un jour de carence, il vaudrait mieux embaucher".

Gérald Darmanin tient à rassurer les fonctionnaires

Le ministre de l'Action et des Comptes publics a tenu à rassurer les fonctionnaires à l'Assemblée nationale où il répondait aux questions des députés. "Oui, il y aura une transformation de l'action publique. Nous proposons de la faire sans coup de rabot. C'est pourquoi nous proposons de ne pas supprimer en nombre les emplois publics avant d'étudier quelles sont les missions de service public, pour pouvoir décider quels seront les moyens affectés à ces missions".

Pour Christophe Castaner, les fonctionnaires doivent "se projeter vers l'avenir"

À l'Assemblée nationale, le porte-parole du gouvernement a affirmé que les fonctionnaires doivent "se projeter vers l'avenir". S'il dit faire "attention" à la mobilisation et rappelle que des négociations vont avoir lieu, il estime que la position du gouvernement ne changera pas pour autant.

Les premières pancartes fleurissent

Parmi elles, cette référence au "bordel" tirée de la fameuse phrase prononcée par Emmanuel Macron en déplacement en Corrèze: "Il y en a certains, au lieu de foutre le bordel, ils feraient mieux d'aller regarder s'ils peuvent avoir des postes là-bas", en référence à une usine d'Ussel qui éprouve des difficultés pour recruter.

Nathalie Arthaud: "Il a suffi de quatre mois pour que Macron se mette à dos l'ensemble du monde du travail"

Elle-même enseignante, la candidate LO à l'élection présidentielle a affirmé à BFMTV qu'il est "important de montrer que la protestation s'élève". "On avait mis quatre ans pour se lever contre la politique de Hollande. Là il a suffi de quatre mois pour que Macron se mette à dos l'ensemble du monde du travail", a-t-elle ajouté. "Si nous sommes nombreux et que la mobilisation se renforce nous pouvons faire reculer le gouvernement", a-t-elle conclu.

Le point sur les stations de métro fermées à Paris

Plusieurs stations de métro sur la ligne 8 sont fermées en raison de la manifestation qui a lieu ce jeudi. Le point dans cet article

Trois personnes interpellées pour port d'armes à Paris

Avant le départ du cortège, trois personnes ont été interpellées pour port d'armes, notamment un poing américain et des marteaux.

Ce que contiennent les ordonnances sur la réforme du code du travail

Publiées il y a deux semaines, ces cinq ordonnances contiennent par exemple le barème des indemnités pour licenciement abusif aux prud'hommes et modifient le périmètre d'appréciation du licenciement économique.

À Toulouse aussi la manifestation a débuté

Le cortège toulousain s'est élancé vers 14h30

Poutou "Il faut qu'on soit tous ensemble"

Le candidat NPA à l'élection présidentielle est présent dans le cortège à Paris. Au micro de BFMTV, il explique qu'il "faut qu'on soit tous ensemble" et que "l'idée est que le public et le privé ripostent ensemble". De ce point de vue il n'est "pas satisfait des organisations syndicales" qui n'ont pour le moment pas réussi à envisager une action unitaire. "Il faut arriver à changer ensemble le rapport de force", a-t-il insisté.

Des stations de métro fermées sur la ligne 8

Un mouvement suivi au sein de Pôle Emploi

L'établissement public est lui aussi touché par l'appel à la grève. On dénombre 12,09% de grévistes parmi les 50.000 agents de Pôle Emploi. Deux agences ont ainsi dû fermer leurs portes. Les grévistes entendent protester contre la suppression d'environ 300 postes dès 2018, ainsi que la réduction du nombre de contrats aidés.

Des slogans pour exprimer le "ras-le-bol"

Les manifestants se sont montrés inventifs pour faire passer leur désapprobation. "Macron regarde ta Rolex, c'est l'heure de la révolte", pouvait-on lire sur une pancarte à Saint-Nazaire. "Les fainéants sont dans la rue mais les escrocs au gouvernement", disaient d'autres messages à Rennes. "La fonction publique: une richesse pour tou.te.s, pas un coût!" ou "Hôpital en état d'urgence" , brandissaient des manifestants à Nantes. A Brest, on pouvait lire " Hopital bradé, patients en danger, personnel en souffrance".

"Des fonctionnaires qui sont au front tous les jours"

A Strasbourg, François Schill, 51 ans, directeur d'une école maternelle, témoigne auprès de l'AFP :  "Il y a des fonctionnaires qui sont au front tous les jours, les agents des hôpitaux, les policiers, les pompiers. On n'a pas non plus l'impression d'être des planqués". Dans le même cortège, Sandrine Knockaert, ex-agent des hôpitaux, de SUD santé-sociaux, fulmine: " Il n'y a plus de qualité de soins, les agents sont fatigués de ne plus être auprès des patients. On ne discute plus, il faut que le travail soit forcément rentable et qu'on rapporte de l'argent". 

Plusieurs milliers de manifestants dans toute la France

Entre 2400 et 4000 manifestants ont défilé à Saint-Nazaire. Ils étaient entre 3800 et 6000 à Rennes, ou encore entre 5500 et 8000 à Nantes. On dénombrait 3500 à 6000 manifestants à Montpellier, et entre 2200 et 3500 à Strasbourg. A Paris, le cortège s'élancera à 14 heures.

Mouvement très suivi à Marseille

A Marseille, les trois-quarts des cantines étaient fermées ainsi que 80% des crèches, selon la mairie.

Des poubelles incendiées devant le lycée Voltaire

Mailly : le gouvernement doit prendre "conscience que ça craque" dans le service public

La mobilisation unitaire des syndicats de fonctionnaires montre qu'il y a "plus qu'un malaise" dans la fonction publique, a estimé mardi Jean-Claude Mailly, numéro un de Force ouvrière, qui manifestait à Lyon. "Le message au gouvernement, c'est que c'est la première fois depuis dix ans que l'ensemble des syndicats de fonctionnaires appellent à la mobilisation. Cela reflète plus qu'un malaise dans les fonctions publiques".  Le leader syndical a pu constater, lors d'une visite dans un hôpital avant la manifestation, "la grogne sur le pouvoir d'achat" et les "problèmes d'effectifs". "Le gouvernement, comme d'habitude, raisonne en masse salariale", a-t-il déploré. Le gouvernement doit prendre "conscience que ça craque" dans le service public.

Par ailleurs, Jean-Claude Mailly a évoqué une journée de mobilisation "courant novembre" contre les ordonnances et les prochaines réformes sociales, au lendemain d'une intersyndicale où les syndicats ont échoué à arrêter une action unitaire. "On n'est pas tous sur la même longueur d'onde", a-t-il reconnu. "On demande le retrait de certaines mesures mais on a obtenu certaines choses donc je ne demande pas le retrait global", contrairement à la CGT, par exemple, a rappelé le leader syndical.

Des manifestations sont déjà parties

Près de 130 manifestations et rassemblements sont prévus dans 90 départements. Certains cortèges sont déjà partis. C'est le cas à Rennes, au Mans, à Besançon, à Limoges, au Havre, à Strasbourg ou encore à Lyon.

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Le RER B perturbé

Darmanin recevra les syndicats le 16 octobre

Gérald Darmanin, a annoncé que le rendez-vous avec les syndicats de la Fonction publique consacré aux salaires aurait lieu le 16 octobre.

Le ministre de l'Action et des Comptes publics "recevra les organisations syndicales de la fonction publique pour une réunion consacrée au rendez-vous salarial le lundi 16 octobre à 15H30 à l'Hôtel de Cassini", indique le ministère dans un communiqué.

"J'ai reçu plus d'une trentaine de fois les organisations syndicales en cinq mois de fonction à mon ministère, je continuerai à les recevoir, et dès la semaine prochaine, nous nous voyons avec l'ensemble des syndicats", a-t-il  déclaré sur CNews.

Pour Éric Woerth (LR), la grève des fonctionnaires n'est pas justifiée

"Je ne pense pas que ce mouvement soit justifié", a indiqué le président de la Commission des Finances de l'Assemblée, invité de BFMTV et RMC ce mardi. "Les fonctionnaires ont connu une hausse de pouvoir d'achat ces dernières années, à peu près comme dans le privé. Et il n'y a pas de réforme de la fonction publique".

"Il y a évidemment des très bons fonctionnaires, les heures supplémentaires s'entassent... Il y a des problèmes comme partout. Mais on doit continuer à baisser les effectifs", a-t-il poursuivi

Fonctionnaires: comprendre les raisons du ras-le-bol

Laurent Berger appelle Macron à tenir ses engagements

Dans une interview aux Échos lundi, le numéro un de la CFDT demande à ce que "l'État respecte sa parole et qu'Emmanuel Macron tienne ses engagements". "Pendant la campagne présidentielle, Emmanuel Macron a promis un gain de pouvoir d'achat pour tous les salariés et agents publics. Or il est aujourd'hui question pour les fonctionnaires seulement de compenser la hausse de CSG", rappelle-t-il.

Échec de la réunion intersyndicale organisée lundi soir

L'intersyndicale organisée hier soir au siège de la CGT n'a pas permis d'arriver à une "vision commune" entre les participants. Les différents syndicats ont néanmoins convenu de se revoir le 24 octobre prochain, après leurs entretiens avec le président de la République.

Les médecins hospitaliers également en grève

Les praticiens hospitaliers sont appelés à faire grève le 10 octobre aux côtés des fonctionnaires par une dizaine de leurs syndicats, dans une démarche exceptionnelle visant à dénoncer "l'étranglement financier" de l'hôpital public et la baisse de leur pouvoir d'achat.

Pas de perturbations à la SNCF

La circulation des TGV, Transilien, TER, Eurostar et Thalys ne devrait pas être perturbée mardi par les appels à la grève lancés par plusieurs syndicats de la SNCF, a assuré la direction.

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30% des vols annulés ce mardi

La direction générale de l'aviation civile (DGAC) a recommandé aux compagnies aériennes de réduire de 30% leurs vols mardi, jour de grève lancé par tous les syndicats de fonctionnaires. Les annulations concernent les aéroports de Paris-CDG, Paris-Orly, Beauvais, Lyon, Nice, Marseille, Toulouse, Bordeaux et Nantes. Des perturbations sont attendues "sur l'ensemble du territoire" mardi.

Tous les fonctionnaires appelés à la grève

Les 5,4 millions d'agents de la fonction publique sont appelés par tous leurs syndicats, -une première depuis dix ans-, à faire grève et à manifester mardi pour faire entendre leur "profond désaccord" avec les mesures annoncées par le gouvernement les concernant.

Suppressions de 120.000 postes d'ici à la fin du quinquennat, gel des rémunérations, réinstauration du jour de carence, remise en cause de leur statut... Les neuf fédérations syndicales de la fonction publique - CGT, CFDT, FO, UNSA, FSU, Solidaires, CFE-CGC, CFTC et FA (Autonomes) - appellent ensemble à une journée de grève, de manifestations et de rassemblements dans ses trois versants (État, hospitalière, territoriale) pour protester contre ces mesures qu'elles jugent "inacceptables".