EN DIRECT - De 300.000 à 500.000 manifestants en France

323.000 manifestants en France, selon le gouvernement

Le ministère de l'Intérieur a fait état de manifestations ayant rassemblé 323.000 personnes dans tout le pays.

Plus de 500.000 manifestants en France, selon la CGT

"Plus de 500.000" manifestants ont défilé en France jeudi pour défendre les services publics, le statut des fonctionnaires et celui des cheminots, rejoints par des lycéens, des retraités, des avocats et des personnels de santé, selon le décompte définitif de la CGT.

13.100 cheminots ont défilé

Toujours selon le comptage indépendant du cabinet Occurence, seuls 13.100 cheminots ont défilé à Paris ce jeudi. C'est moins que le décompte de la police (16.500) et de la CGT (25.000).

34.700 fonctionnaires ont manifesté à Paris

Selon le décompte indépendant pour plusieurs médias, dont BFMTV, les fonctionnaires étaient 34.700 à manifester à Paris ce jeudi. La police fait quant à elle état de 32.500 manifestants, quant la CGT évoque le chiffre de 40.000.

49.000 manifestants au total à Paris, selon la préfecture de police

Les deux manifestations de ce jeudi, celle des cheminots et celle des fonctionnaires, ont rassemblé 49.000 personnes dans la capitale, selon la préfecture de police.

Cheminots: 16.500 manifestants (préfecture de police)

La manifestation des cheminots ce jeudi, contre la réforme de la SNCF, a rassemblé 16.500 personnes à Paris, selon les chiffres de la préfecture de police.

Fonctionnaires: 40.000 manifestants à Paris, 400.000 en France (CGT)

Les manifestations de fonctionnaires ont réuni jeudi plus de 400.000 personnes en France selon un premier décompte de la CGT, dont 40.000 à Paris, a annoncé à l'AFP Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT Fonction publique. 

Le responsable syndical a précisé qu'il manquait encore les chiffres dans une soixantaine de villes. Selon un décompte provisoire effectué par l'AFP à 16h30, à partir des chiffres fournis par la police, plus de 115.000 personnes ont manifesté jeudi en France, hors Paris.

Des heurts ont éclaté en marge de la manifestation à Paris pic.twitter.com/gzUsz97D4f

— BFMTV (@BFMTV) 22 mars 2018

Échauffourées à Paris, la police réplique avec un canon à eau et du gaz lacrymogène

Des jeunes cagoulés se sont livrés à des dégradations et ont lancé des projectiles sur les policiers, qui ont répliqué en usant d'un canon à eau et de gaz lacrymogènes, durant la manifestation des cheminots à Paris qui progresse vers la place de la Bastille. Sur le parcours de cette manifestation partie de la gare de l'Est, des jeunes ont brisé la vitrine d'une agence de l'assureur AXA dans le XIe arrondissement. Selon la préfecture de police, un véhicule a été incendié dans le même secteur.

Olivier Faure et le PS, hués et sifflés pendant la manifestation des cheminots à Paris

Les socialistes, et en particulier leur futur premier secrétaire Olivier Faure, ont été abondamment sifflés lors de la manifestation des cheminots à Paris, a constaté l'AFP. "PS/Medef, même combat", "Traîtres", "Vous n'avez pas honte de venir ici !", "La loi travail, c'est vous": Olivier Faure a essuyé pendant plusieurs minutes sifflets et quolibets en longeant, environné de journalistes, les groupes de manifestants.

Le député de Seine-et-Marne a affirmé ne pas être surpris de cet accueil. "Nous savons d'où nous venons, nous avons fait 6% à l'élection présidentielle, donc personne ne peut imaginer un accueil avec un tapis rouge. Mais nous ne sommes pas venus chercher un tapis rouge, nous sommes venus dire au gouvernement que nous sommes, en dépit de l'accueil qui nous est accordé (...) prêts à manifester, parce que nous contestons sa façon de voir les choses sur le service public", a-t-il poursuivi.

Les fonctionnaires refusent d'être des "boucs émissaires", selon leurs syndicats

"Aujourd'hui est un jour qui fera date", a affirmé à l'AFP Jean-Marc Canon, secrétaire général de la CGT fonction publique, premier syndicat, s'appuyant sur "une progression de 40% du nombre de manifestations" recensées en France, par rapport à la précédente mobilisation du 10 octobre 2017. Deux autres syndicats (CFDT et Unsa) avaient alors appelé à faire grève l'automne dernier alors que 22 mars, sept syndicats de la fonction publique (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) se sont mobilisés pour réclamer, entre autres, une hausse du pouvoir d'achat.
    
Selon Jean-Marc Canon, "les fonctionnaires en ont marre d'être les boucs émissaires, le gouvernement avance sans prendre en compte ce que les syndicats lui disent" et il "minimise le réel mécontentement".

Les agents publics portent deux "exigences", à savoir "la question du pouvoir d'achat" et la défense du statut, a résumé Bernadette Groison de la FSU. Selon elle, "le projet du gouvernement c'est d'arriver à moins d'État, moins de services publics" mais "il n'assume pas".   "Quand on défend le statut, on ne défend pas seulement le cadre d'emploi des agents, on défend un modèle de société", a poursuivi Christian Grolier de FO, en disant espérer que l'exécutif "va enfin faire un vrai dialogue social".

Florian Philippot: les Patriotes aiment "leur pays" et "aussi ses services publics" pic.twitter.com/pyC19g4rdR

— BFMTV (@BFMTV) 22 mars 2018

Plus de 25.000 cheminots défilent à Paris, selon la CGT

La manifestation nationale des cheminots qui défilait jeudi de la Gare de l'Est vers Bastille à Paris contre la réforme de la SNCF voulue par le gouvernement, réunissait "plus de 25.000 personnes", a annoncé à l'AFP Cédric Robert, porte-parole de la CGT-Cheminots.
    
À 15H00, le cortège parti une demi-heure plus tôt et qui devait rejoindre celui des fonctionnaires, atteignait la place de la République derrière une banderole affirmant: "Passagers et cheminots pour le train public, qualité de service, sécurité, fiabilité".

Macron, ça va péter !#Greve22mars pic.twitter.com/Mrs0bA7OsB

— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 22 mars 2018

Le taux de grévistes en hausse parmi les pilotes d'Air France pour le vendredi 23 mars

Après avoir compilé les déclarations de grève auxquelles certains personnels sont soumis (loi Diard), la direction d'Air France a livré une première estimation du taux de grévistes pour vendredi 23 mars: 35% chez les pilotes, 31% pour les hôtesses et stewards (PNC) et 29% parmi les personnels au sol.
    
Le 22 février, sur le seul périmètre loi Diard, le taux de grévistes, par rapport à ces estimations pour le 23 mars, était supérieur chez les PNC avec 37% et inférieur avec 33% chez les pilotes et également inférieur avec 33% parmi les personnels au sol.

Olivier Faure hué pendant la manifestation à Paris des cheminots et des fonctionnaires pic.twitter.com/fJUJ1ZiJwY

— BFMTV (@BFMTV) 22 mars 2018

Au moins 9.400 manifestants à Marseille, selon la Police, 55.000 selon la CGT

Derrière une banderole CGT réclamant le droit de "vivre et travailler dignement", plusieurs milliers de personnes -9.400 selon la police et 55.000 personnes selon la CGT- ont défilé jeudi matin à Marseille pour protester contre les réformes du gouvernement, selon l'AFP. Lors du dernier mouvement social d'ampleur contre les ordonnances réformant le code du travail, les manifestations avaient rassemblé au plus fort de la mobilisation 60.000 personnes selon la CGT et 7.500 selon la police le 12 septembre 2017.
    
En tête de cortège, sur la Canebière d'où est partie la manifestation, des sympathisants CGT brandissaient des dizaines de drapeaux du syndicat au nom de La Poste, la CPAM, les retraités, les hôpitaux de Marseille. Des drapeaux de La France insoumise, de l'Unsa ferroviaire, du syndicat des avocats de France ou de la CFE-CGC flottaient aussi sur le Vieux-Port.

Manifestations: l'union de la gauche "n'est pas le sujet de la journée", affirme Jean-Luc Mélenchon pic.twitter.com/jBj0vjIpNf

— BFMTV (@BFMTV) 22 mars 2018

Défilés dans les villes en régions, lycées bloqués et écoles fermées, trafic SNCF "très perturbé" : fonctionnaires et cheminots défendent ce jeudi 22 mars, leur statut, leurs conditions de travail et un service public de qualité, face à un gouvernement déterminé à "poursuivre les transformations". Environ 180 manifestations étaient annoncées en France par les sept syndicats de la fonction publique (CGT, FO, FSU, CFTC, Solidaires, FA-FP et CFE-CGC) pour réclamer, entre autres, une hausse du pouvoir d'achat.

Au moins 9.000 manifestants à Lyon, 5.000 à Grenoble et 3.000 à Saint-Etienne

À Lyon, la police a, selon l'AFP, compté 9.200 personnes, les syndicats 15.000 manifestants. C'est plus que lors des dernières manifestations contre les ordonnances réformant le Code du travail du gouvernement actuel, ou la loi El-Khomri; mais moins que lors des manifestations contre la réforme des retraites portée en 2010 par le gouvernement Fillon.

À Grenoble, entre 5.000 personnes selon la police, et 10.000 selon les syndicats, s'étaient mobilisées sous le soleil. L'intersyndicale s'est réjouie d'avoir largement dépassé la mobilisation du 10 octobre dernier des fonctionnaires (3.500 selon les syndicats, 2.200 selon la police).

À Saint-Etienne, il y avait dans le cortège 2.700 manifestants selon la police, 6.000 selon la CGT. Ils étaient entre 4.000, selon la police, et 7.000 personnes, selon les syndicats, à Clermont-Ferrand.

[#Manif22Mars] à #Nantes encore 1000 manifestants à la croisée des tramways. Institutionnels désengagés.
Dégradations sur mobiliers urbains+tags commis cours des 50 otages.
7 interpellations par la Bac.
Reprise de la #circulation rues Bellamy/Strasbourg/Henri IV+quai ceineray. pic.twitter.com/AMV76rDlYL

— Police Nationale 44 (@PoliceNat44) 22 mars 2018

Quelques échauffourées à Nantes

Au moins sept personnes, selon la police, ont été interpellées à Nantes au cours desquels des membres des forces de l'ordre ont été pris pour cible.

Le mouvement plutôt bien suivi à la SNCF

Avec un taux de gréviste de 40% chez les conducteurs de trains, le mouvement est plutôt bien suivi en comparaison des dernières mobilisations. Ils étaient ainsi 44% le 1er jour en 2010, lors de la réforme des retraites, 31% en 2014 lors de la réforme ferroviaire, et 35% en 2016 lors de la loi El Khomri.

Échauffourées entre jeunes manifestants et policiers à Paris

Des échauffourées ont éclaté jeudi matin entre jeunes manifestants et policiers dans l'est de Paris, avant les défilés des fonctionnaires et des cheminots prévus dans l'après-midi contre les projets de réformes du gouvernement, a constaté un journaliste de l'AFP.

Parmi plusieurs centaines de lycéens et de membres de collectifs antifascistes, d'extrême gauche et anarchistes sont partis en fin de matinée de la place de la Nation pour rejoindre la gare de l'Est, d'où doit s'élancer la manifestation des cheminots.

Des groupes souvent cagoulés se sont attaqués à deux agences bancaires et des panneaux publicitaires et ont jeté des projectiles sur les CRS. Peu avant midi, les policiers ont chargé ces manifestants et ont fait usage de gaz lacrymogènes. Face aux renforts de policiers qui sont ensuite arrivés, les jeunes se sont rapidement dispersés dans le métro et dans les rues du XIIe arrondissement.

Les manifestants avaient également renversé un container à verres, se servant de son contenu pour le jeter sur les CRS, aux cris de "La rue elle est à qui? Elle est à nous" et de slogans anticapitalistes et anti-policiers.

Air France prévoit d'assurer 75% de ses vols vendredi

La direction de la compagnie aérienne a annoncé que 75% des vols seront assurés vendredi, en raison d'une journée de grève. Cette mobilisation, à l'appel de onze syndicats tous métiers confondus (pilotes, personnels navigants et au sol), concerne des revendications salariales. 

L'entreprise anticipe le maintien de 70% des vols long-courriers et moyen-courriers et 80% des court-courriers, le taux de grévistes étant plus important chez les pilotes (35%) que chez les hôtesses et stewards (31%) et les personnels au sol (29%), selon les chiffres communiqués. Ces estimations marquent une hausse sensible de la mobilisation chez les pilotes et les agents au sol, mais moindre chez les PNC.

Pour Benoît Hamon, les grèves de ce jeudi sont "un test pour les Français"

L'ancien candidat à l'élection présidentielle, Benoît Hamon, a estimé jeudi que la journée de mobilisation des cheminots et fonctionnaires contre les réformes du gouvernement était "un test pour les Français". "Jusqu'à quand accepteront-ils qu'on abuse de leur patience, qu'on remette en cause leur service public?", a-t-il déclaré sur France 2.

"Il y aura de l'embarras aujourd'hui" pour les usagers des transports, a reconnu le fondateur du mouvement Générations. Mais "ce qui se passe les concerne directement. Ce qui se passe dans leur gare se passera demain dans leur hôpital, dans un Ehpad. En réalité tous les services publics aujourd'hui se dégradent et ce sont nos conditions d'accès à la santé, à l'éducation, à la mobilité qui se jouent".

Interrogé sur un courrier électronique attribué à la CGT Cheminots et menaçant de désorganiser le service entre les jours de grève, Benoît Hamon a défendu "des réactions assez vives", accusant le gouvernement de passer "en force". "Je dis aux usagers: qui est celui qui a appuyé sur le bouton des grèves, la CGT ou le gouvernement? Qui a déclenché ce mouvement social? Emmanuel Macron, Edouard Philippe".

Marine Le Pen estime que les syndicats sont "responsables de la situation" 

La présidente du Front national a déclaré jeudi qu'elle se "battrait pour que la SNCF reste un service public, c'est-à-dire un service apporté aux Français les moins aisés pour qu'ils puissent se déplacer".

Marine Le Pen, qui s'est exprimé en marge d'une visite au salon de la Semaine internationale du transport et de la logistique à Villepinte (Seine-Saint-Denis), n'ira pas manifester au côté des syndicats qu'elle juge "responsables de la situation" en ayant appelé à voter pour Emmanuel Macron.

Un avis partagé par son compagnon dans la vie comme à l'Assemblée nationale, le député Louis Aliot. Sur Twitter, celui-ci a également accusé les syndicats de complicité du fait d'un supposé soutien électoral à Emmanuel Macron.

Xavier Bertrand suggère aux cheminots de faire grève en rendant les trains gratuits

Le président de la région Hauts-de-France a appelé les cheminots voulant défendre leur statut à faire en sorte que les trains soient gratuits les jours de grève plutôt que "d'empêcher" les usagers "d'aller travailler", sur CNews ce jeudi. Il leur a ainsi suggéré de ne procédé à aucun contrôle, arguant que "la direction comprendra le message. Xavier Bertrand a indiqué que sur les "1.278 trains qui devaient partir et arriver dans les Hauts-de-France" ce 22 mars, seuls "88" seraient au rendez-vous.

Les lieux de culture touchés par la grève

Le Château de Versailles annonce qu'il gardera portes closes ce jeudi en raison d'un mouvement social de son personnel. L'entrée de Sciences-po Lille était complètement bloquée avec des barrières et des poubelles ce jeudi matin, tandis que des bibliothèques ainsi que l'antenne de France Inter était touchées. Les jeunes conducteurs qui avaient un rendez-vous pour passer leur examen du permis de conduire ce jeudi risquent également un report, la grève étant assez suivie par les examinateurs.

Les électriciens et gaziers se joignent au mouvement

La FNME-CGT annonce ce jeudi que les électriciens et gaziers se joignent aux cheminots et aux fonctionnaires pour cette journée de mobilisation. 2500 grévistes du secteur énergétique sont attendus à Paris, et d'autres cortèges sont prévus en province, indique le syndicat. La centrale réclame "un bilan de la déréglementation du secteur énergétique qui n’a de cesse d’augmenter les tarifs, la précarité énergétique pour les usagers puis d’organiser la concurrence entre les entreprises et le dumping social entre les salariés".

Les salariés sur secteur énergétique se mêleront donc aux agents des transports, aux personnels des écoles et des crèches, aux pilotes, et à tous ceux qui ont décidé de faire grève. La liste des corporations en grève ici.

LA CARTE DES MANIFESTATIONS DE LA CGT

"Je veux vraiment dire toute mon affection à tous ces gens qui vont se battre"

Sur BFMTV-RMC, Jean-Luc Mélenchon, président de de la France Insoumise, a annoncé qu'il serait, cet après-midi, aux côtés des cheminots pour manifester. "Je veux vraiment dire toute mon affection à tous ces gens qui vont se battre, perdre des journées de salaire et ce n'est pas pour eux", a-t-il déclaré.

"Je ne cherche pas l'opposition systématique", affirme Laurent Berger

"Je suis ni dans l'opposition, ni dans la majorité. Je ne cherche pas l'opposition systématique. Je cherche des résultats concrets pour les travailleurs", a expliqué le sécrétaire général de la CFDT, dont le syndicat a décidé de ne pas participer à la journée de mobilisation, sur Europe 1. Plus précisément, sur la grève de la SNCF, le leader du syndicat réformiste a indiqué ne pas chercher "le mouvement dur pour le mouvement dur. Il faut que la discussion s'engage avant que ça ne parte en vrille". Comme une injonction à ses homologues autant qu'à l'exécutif, il a répété: "ll faut dialoguer, négocier, discuter".

Des médias vont utiliser leur propre système de comptage

Pour ne plus dépendre des syndicats ou de la préfecture pour connaître le nombre de manifestants, un collectif de grands médias, dont BFMTV, a pris l'initiative de se doter de son propre système de comptage des manifestants lors des prochaines journées de mobilisation.  Cette mission a été confiée au cabinet Occurrence, qui recensera les participants notamment à l'aide de capteurs. Un premier "décompte indépendant" sera publié ce jeudi à l'issue des manifestations prévues dans tout le pays.

La RATP propose de "co-voiturer gratuitement" les jours de grève

La RATP invite les Franciliens à covoiturer gratuitement avec l’application Klaxit pour leurs trajets domicile-travail. "Klaxit et Île-de-France Mobilités doublent le bonus covoiturage du 22 mars jusqu’au 30 juin 2018. Ainsi, bénéficiez de 40km de gratuité par trajet et de 2 trajets par jour (soit 80km / jour) pendant les semaines de grève à venir", écrit la RATP sur son site internet.

La liste détaillée et actualisée des perturbations sur le réseau de transports francilien, dressée par BFM Paris.

Faibles perturbations à la RATP, selon la direction

Trois syndicats (CGT, Unsa et SUD) appellent à la grève au sein de la régie des transports parisiens (métro, bus, tram, une partie des RER A et B), en solidarité avec les cheminots et pour des motifs spécifiques: crainte d'une privatisation future, ou encore problèmes d'effectifs. La direction a toutefois promis un trafic quasi normal en ce qui concerne les métros, les bus et les trams.

Pour le RER A et B: 3 trains sur 4 en moyenne (2 trains sur 3 en heure de pointe et trafic quasi normal en heures creuses).

Attention tout de même, certaines stations de métro sont susceptibles d'être fermées sur demande de la police, prévient la RATP.

Le trafic des trains très perturbé

Avant la grève longue et complexe prévue à partir du mois d'avril, un premier mouvement a lieu ce jeudi 22 mars. 40% des TGV et 50% des TER circuleront. Mais en Ile-de-France, il faudra faire preuve de patience, avec moins d'un train sur trois.

Retrouvez ici les prévisions de la SNCF.

Près d’un vol sur trois annulé

Outre la défense de la fonction publique, l'USAC-CGT, premier syndicat de l'Aviation civile et deuxième parmi les contrôleurs aériens, a déposé un préavis de grève spécifique concernant les effectifs à la Direction générale de l'aviation civile (DGAC). Il évoque un trafic aérien en hausse de "10%" et une baisse d'effectifs du même ordre. Conséquence: 30% des vols devraient être annulés.