Les Galeries Lafayette s'emparent du bijoutier Didier Guérin
Avec plus d’un milliard d'euros de trésorerie issu de la cession de ses 50 % dans Monoprix, il ne manquait plus qu’une stratégie d’acquisition aux Galeries Lafayette. Il n'aura fallu que trois petites semaines à Philippe Houzé, le président du directoire, pour poser les premiers jalons de sa politique de croissance externe.
L'idée est de s'intéresser à des entreprises de taille raisonnable mais riches en savoir-faire. D’où l’acquisition des bijouteries Didier Guérin, annoncée ce mercredi. La chaîne familiale de joaillerie moyenne et haut de gamme en est la parfaite illustration, avec une cinquantaine de millions de chiffre d'affaires. Un rachat qui s'inscrit dans la même logique que celle suivie avec la chaîne d’horlogerie Louis Pion.
Des corner mode, bijoux et décoration
L'ambition de Philippe Houzé, via ce programme d'acquisitions, est de devenir un acteur multispécialiste dans la mode, l'équipement de la personne et la décoration. Et de développer ses différents segments dans des "corners" à l'intérieur de ses magasins.
Mais le véritable enjeu pour le groupe consiste à accélérer sa mutation sur Internet. Dans cette optique, d'autres opérations pourraient succéder à celle des bijouteries Didier Guérin.