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Michel-Edouard Leclerc: "le pouvoir d'achat va baisser en 2014"

Le patron des Centres Leclerc n'est pas demandeur d'une réforme élargissant les conditions d'ouverture le dimanche

Le patron des Centres Leclerc n'est pas demandeur d'une réforme élargissant les conditions d'ouverture le dimanche - -

Le président des Centres Leclerc se déclare réservé sur une libéralisation du travail du dimanche dans une interview au Parisien de ce 5 décembre. Il prévient aussi que les prix augmenteront en 2014 sous l'effet de la hausse de la TVA.

"Personnellement, je suis contre la banalisation du travail du dimanche" (..) "Chez Leclerc, la loi en vigueur nous va bien" puisque qu'en "tant que commerce alimentaire, ils ont le droit d'ouvrir jusqu'à 13 heures le dimanche".

C'est ainsi que Michel-Edouard Leclerc apporte, dans une interview au Parisien/Aujourd'hui en France de ce 5 décembre, sa pierre au débat sur le travail du dimanche relancé en début de semaine par la remise du rapport Bailly et les annonces de Jean-Marc Ayrault de faire voter une nouvelle loi en 2014.

C'est le consommateur qui paie au final

Concernant la hausse de la TVA au 1er janvier, le patron de l'enseigne de grande distribution estime qu'au final, "c'est toujours le consommateur qui paie. Si l'effet ne se fait pas sentir dès le mois de janvier, ce sera en février ou en mars. Les prix vont augmenter et nombreux sont les produits concernés".

"Le pouvoir d'achat va baisser", prévient Michel-Edouard Leclerc. " Ce n'est pas la baisse du prix du préservatif, cette mesure électoraliste, qui va compenser la hausse générale des prix".

Voici quelques semaines, Pierre Moscovici le ministre de l'Economie, avait fermement demandé à la grande distribution de ne pas répercuter ces hausses de TVA. Une demande réaffirmée sur BFMTV le 29 novembre par le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll.

P.C