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Nicolas Dufourcq (BPI): la demande de trésorerie n'a jamais été aussi forte"

Nicolas Dufourcq invité de BFM Business ce mardi 23 avril

Nicolas Dufourcq invité de BFM Business ce mardi 23 avril - -

Invité sur BFM Business ce mardi 23 avril, le directeur général de la BPI a rappelé que la doctrine de la nouvelle institution est " la prise de risque dans tous les domaines". Il a aussi insisté sur le soutien à la trésorerie des PME.

"Nous sommes là pour injecter du capital dans les entreprises françaises qui vont faire la France de de demain". Nicolas Dufourcq, directeur général de la Banque publique d'investissement qui était l'invité de Good Morning Business sur BFM Business, ce mardi 23 avril, a bien insisté : "ce n'est pas seulement la biotechnologie, internet ou la transition écologique, c'est toute entreprise qui est en développement sur des marchés en croissance".

Hier, lundi 22 avril, Nicolas Dufourcq et Ségolène Royal, la vice-présidente de la banque, présentaient la doctrine d'intervention au conseil d'administration après une polémique entre eux. Une présentation que le directeur général va refaire devant les commissions parlementaires le 15 mai. "C'est une doctrine de prise de risque dans tous les domaines, aussi bien du financement que de l'investissement".

"Nous avons les moyens"

Nicolas Dufourcq a ajouté : "notre but est d'apporter du soutien à la trésorerie des PME. On injecte en ce moment beaucoup de cash dans l'économie française. Depuis le début de l'année, environ 650 millions d'euros ont été injectés. La demande de trésorerie n'a jamais été aussi forte". "La BPI peut aller beaucoup plus loin", a-t-il estimé. "La taille du bilan est de 30 milliards d'euros aujourd'hui, nous pouvons la porter à 40 milliards d'euros. Nous avons les moyens de fournir la trésorerie aux PME qui le souhaitent".

L'un des critères pour bénéficier de l'aide de la BPI est l'implantation à l'international. "Nous soutiendront tous les entrepreneurs qui portent la France à l'international parce que la grande bataille du moment, la grande cause nationale, c'est quand même le déficit commercial de 74 milliards d'euros".

Concernant la polémique avec Ségolène Royal à propos du rôle de la BPI, le directeur général s'est voulu conciliant. "Essayez donc de trouver une différence entre nous", a-t-il lancé. "Tout est vrai dans ce qu'a dit chacun, mais maintenant la page est tournée".

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Diane Lacaze