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Philippe Martinez: la CGT dira "non à toute concurrence" dans le ferroviaire

Philippe Martinez était l'invité de BFMTV et RMC.

Philippe Martinez était l'invité de BFMTV et RMC. - BFMTV

Invité de BFMTV et RMC, le leader de la CGT a rappelé les positions de la confédération syndicale, y compris certaines lignes rouges.

La balle est dans le camp du gouvernement. Voilà, en substance, le message transmis par Philippe Martinez, ce jeudi sur BFMTV et RMC, à quelques jours du début de la grève à la SNCF.

"La CGT fait des propositions, le gouvernement arrive dans une salle de réunion en disant que l'on peut discuter de tout, mais avec à chaque fois la même chose sur la table", a déploré le leader de la confédération syndicale.

Cette dernière campe toutefois sur ses positions concernant le délicat sujet de l'ouverture du rail à la concurrence. "C’est un service public, donc on dit 'non' à toute concurrence. Il y en a déjà (des trains étrangers circulant en France), donc arrêtons nous là", a-t-il poursuivi.

"Mettons tout le monde au statut des cheminots et tout ira bien"

Même si le patron de la CGT déplore, en parallèle, que les négociations sur une convention collective des travailleurs du ferroviaires soient au point mort. "Ça fait deux ans et demi qu on négocie. (...) Mais qui bloque? La SNCF".

"Il faut un statut de haut niveau pour l'ensemble "des salariés, a-t-il encore déclaré. "Mettons tout le monde au statut des cheminots et tout ira bien".

Philippe Martinez est également revenu sur l'appel à la grève de trois mois lancé dans le secteur de l'énergie. Et souligné que la grogne sociale gagnait de plus en plus de secteurs. "Les retraités ne sont pas contents, les facteurs ne sont pas contents, les universités, etc. Il y a un mécontentement profond dans ce pays", a-t-il rappelé, assurant au passage qu'il voyait là "les mêmes fondements qu'en 1968".

Y.D.